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Agenda - Conférence

La médecine nucléaire dans le monde arabe

La médecine nucléaire dans le monde arabe

Le ministre de la Santé honorant le Dr Mohammad Haydar. Photo DR

Sous le patronage du ministre de la Santé, le Dr Firas Abiad, et en sa présence, la Société arabe de médecine nucléaire a organisé sa seconde conférence annuelle à l’hôtel Gefinor Rotana, Beyrouth, avec la participation de quelque 550 médecins et chercheurs venus de 35 pays.

La conférence a discuté de l’état de la médecine nucléaire dans le monde arabe et des questions liées aux maladies cancéreuses en termes de diagnostic et de traitements.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Mohammad Haydar, spécialiste de la médecine nucléaire, a parlé de la Société arabe, qui a été créée avec le soutien de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour promouvoir la médecine nucléaire dans la région arabe, développer les compétences des ressources humaines, et initier la communauté arabe à cette médecine, ses caractéristiques et ses avantages. « Avec le développement rapide de la médecine nucléaire et avec l’introduction de nouveaux matériaux radioactifs utilisés dans le diagnostic et le traitement, l’objectif de l’association est de soutenir les personnes travaillant dans la médecine nucléaire pour qu’elles puissent suivre le rythme de ce développement », a déclaré Haydar.

Le président de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), le Dr Fadlo Khoury, a parlé de l’importance de réunir ce nombre d’experts internationaux pour discuter des moyens de fournir le service le plus efficace et de le rendre accessible à tous, car, pour la première fois dans le monde arabe, une association a été créée pour promouvoir la médecine nucléaire et améliorer la qualité des services. « La mission de cette conférence et de l’association coïncide avec celle de l’AUB, c’est-à-dire œuvrer sur la qualité de l’éducation et enrichir les connaissances par la recherche (…) La coopération de l’université avec l’AIEA vise à améliorer la pratique de la médecine nucléaire ainsi que la coopération au Liban et au Moyen-Orient sur quatre axes : la formation du personnel en médecine nucléaire et en radiologie, l’organisation de conférences et d’ateliers, le renforcement des capacités, et l’échange et la diffusion d’informations nucléaires non classifiées », a-t-il rajouté.

Le représentant de l’AIEA, le Dr Enrique Estrada Lobato, a mis en évidence l’importance de cette réunion scientifique, la première en présentiel après la pandémie : « Le Liban a toujours été en première ligne en matière de coopération avec l’AIEA, notamment en termes d’activités éducatives, à travers l’AUB, sous la direction du Dr Haydar. »

Le président de l’ordre des médecins, le Dr Youssef Bakhache, a évoqué la crise que traverse le pays qui a entraîné l’émigration de nombreux médecins, notamment certains spécialistes en médecine nucléaire : « Le rêve des médecins nouvellement diplômés est de quitter le pays pour chercher des opportunités ailleurs. Quant à ceux qui choisissent de rester, il va de la responsabilité de l’ordre de faire tout son possible pour orienter les diplômés vers les spécialisations dont nous avons besoin. »

Le ministre de la Santé, le Dr Firas Abiad, a remercié les personnes présentes pour leur solidarité avec le Liban qui tente de se remettre de ses crises successives. Il a déclaré : « Vous abordez des sujets modernes et avancés dans le diagnostic et le traitement d’un grand nombre de maladies, ce qui contribue à placer notre région au centre de la modernité. » Mais il a précisé qu’au niveau des politiques de santé, les préoccupations concernent le coût et l’utilisation éthique : « Nous savons que les institutions scientifiques ont aidé le Liban à être à la pointe technologique des soins de santé, et ce sont elles qui nous sortiront de notre crise vers un avenir meilleur. Le rôle pionnier de l’AUB en est la meilleure preuve. Rappelons-nous que l’essence des institutions, ce n’est pas les bâtiments et la technologie, mais les personnes qui y travaillent. »

Sous le patronage du ministre de la Santé, le Dr Firas Abiad, et en sa présence, la Société arabe de médecine nucléaire a organisé sa seconde conférence annuelle à l’hôtel Gefinor Rotana, Beyrouth, avec la participation de quelque 550 médecins et chercheurs venus de 35 pays. La conférence a discuté de l’état de la médecine nucléaire dans le monde arabe et des questions liées...