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Ramené à l’état laïc la semaine dernière, le fondateur de "Mission de vie" se défend

Ramené à l’état laïc la semaine dernière, le fondateur de

Le père Wissam Maalouf au cours de sa conférence de presse mercredi. Photo ANI

Le fondateur de l'institut Mission de vie, un centre d'accueil pour enfants défavorisés, Wissam Maalouf, qui avait été ramené à l'état laïc la semaine dernière par la Congrégation pontificale pour les Églises orientales, s’est défendu mercredi au cours d’une conférence de presse des accusations de maltraitance, agressions sexuelles sur mineurs et trafic d'enfants qui pèsent sur son organisation.

Le père Maalouf, qui avait rejeté à plusieurs reprises ces accusations, a estimé qu’il était "persécuté" par le vicaire patriarcal, Mgr Peter Karam, "à cause d’un conflit sur l’adoption d’un enfant par des proches" de Mgr Karam. Il a aussi accusé le vicaire patriarcal de "corruption, mauvais usage de son autorité au sein de l’Église et pressions sur la justice".

Le père Maalouf a précisé avoir porté plainte contre Mgr Karam au Liban et à Rome. "Nous avons demandé que ces plaintes suivent leurs cours et nous n’accepterons pas que ces affaires soient menées de façon expéditive", a-t-il dit.

La Congrégation pontificale pour les Églises orientales avait justifié l'exclusion du père Maalouf, dans un communiqué émanant du Vatican et relayé la semaine dernière par le patriarcat maronite libanais, par son "entêtement à ne pas se conformer aux mesures disciplinaires prises à son encontre le 31 août 2022". Le prélat avait fait l'objet de "mesures de nature pénale" il y a quelques mois.

En 2019, l'affaire visant Mission de vie avait éclaté lorsqu'une patrouille des Forces de sécurité intérieure s'était rendue sur ordre de la justice au couvent de Mission de vie à Antélias pour transférer de jeunes pensionnaires vers d'autres associations, suite à des accusations notamment de maltraitance et d'agression sexuelle. A l'époque, le P. Maalouf avait déjà accusé la juge en charge du dossier, Joëlle Abou Haïdar, d'avoir lancé cette affaire contre lui après qu'il avait refusé une adoption à des proches de la magistrate. 

Le fondateur de l'institut Mission de vie, un centre d'accueil pour enfants défavorisés, Wissam Maalouf, qui avait été ramené à l'état laïc la semaine dernière par la Congrégation pontificale pour les Églises orientales, s’est défendu mercredi au cours d’une conférence de presse des accusations de maltraitance, agressions sexuelles sur mineurs et trafic d'enfants qui pèsent sur...