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Sixième session parlementaire pour l'élection d'un nouveau président


Sixième session parlementaire pour l'élection d'un nouveau président

Le président du Parlement libanais Nabih Berry lors de l'ouverture de la quatrième séance parlementaire visant à élire un nouveau président de la République, le 3 novembre 2022. Photo Ali Fawaz/Parlement libanais

Les députés libanais se sont réunis jeudi matin au Parlement, place de l'Étoile à Beyrouth, afin de tenter d'élire, pour la 6ème fois en moins de deux mois, un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat est arrivé à terme le 31 octobre.

Plus de 86 députés étaient présents à la séance, ce qui a assuré le quorum nécessaire pour que la séance puisse avoir lieu. Cinq parlementaires se sont officiellement excusés pour leur absence à la réunion. 

Il semble toutefois peu probable que cette séance aboutisse à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat, faute de compromis entre les différentes parties politiques autour d'un candidat, comme le veut la coutume au Liban.

Les cinq séances précédentes s'étaient déjà soldées par des échecs. Lors du premier tour, le président devrait être élu avec 87 voix, alors qu'une majorité absolue de 65 voix est requise lors des tours suivants. Jusque-là, la Chambre n'est toujours pas parvenue à un deuxième tour de vote, les députés du camp du Hezbollah et ses alliés se retirant de la séance à l'issue des premiers tours, ce qui a à chaque fois conduit à la perte du quorum. A chaque nouvelle séance, M. Berry considère qu'il s'agit à nouveau d'un premier tour, et que le nombre de voix requis est de 86 pour élire un président. Ce qui est toutefois contraire à la Constitution.

Lors des premiers tours ayant eu lieu jusqu'à présent, le Courant patriotique libre (CPL) et ses alliés, le Hezbollah et le mouvement Amal, continuent de voter blanc, faute d'entente sur un présidentiable, et alors que les députés de l'opposition ne parviennent toujours pas à s'entendre sur un candidat unique. Une réunion rassemblant des députés de l'opposition mardi à la bibliothèque du Parlement pour "briser le mur de l'obstruction" n'a toujours pas permis de faire ressortir une candidature, a confié le député Marc Daou à L'Orient Today. Il a également indiqué que les élus auront "la liberté de choix en la matière pour l'instant", notant que d'autres réunions seront organisées.

Pour leur part, les anciens Premiers ministres Nagib Mikati, Tammam Salam et Fouad Siniora ont plaidé lundi, à l'issue d'une réunion tripartite, pour un chef de l’État qui "bénéficierait de la confiance de tous les Libanais" et "qui respecterait la Constitution". M. Mikati a de son côté exprimé lundi le souhait que le chef du courant des Marada, Sleiman Frangié, devienne président

Le Hezbollah, lui, continue de plaider pour un chef de l'Etat qui "ne poignarde pas la Résistance dans le dos".

Entre-temps, le pays demeure confronté, pour la première fois dans son histoire, à une double vacance de l'Exécutif, alors que le gouvernement de Nagib Mikati est chargé d'expédier les affaires courantes depuis le 22 mai, à la suite des dernières législatives.

Les députés libanais se sont réunis jeudi matin au Parlement, place de l'Étoile à Beyrouth, afin de tenter d'élire, pour la 6ème fois en moins de deux mois, un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat est arrivé à terme le 31 octobre.Plus de 86 députés étaient présents à la séance, ce qui a assuré le quorum nécessaire pour que la séance puisse avoir lieu. Cinq...