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Politique - Présidentielle libanaise

Les députés de l'opposition ne parviennent pas à s'entendre sur un candidat

"Notre objectif n'est pas seulement de nous mettre d'accord sur un nom, mais de rapprocher les points de vue", a déclaré le député des Forces du changement Marc Daou à L'Orient Today.


Les députés de l'opposition ne parviennent pas à s'entendre sur un candidat

Les députés de l'opposition libanaise ont tenu une réunion à la bibliothèque du Parlement, le 15 novembre 2022. (Twitter/@DaouMark)

Les députés de l'opposition libanaise ont tenu une réunion à la bibliothèque du Parlement mardi pour "briser le mur de l'obstruction" et discuter d'approches à adopter en vue de l'élection d'un nouveau président pour le pays, sans parvenir à un accord sur un candidat unique, a déclaré à L'Orient Today le député des Forces du changement, Marc Daou.

"Nous laisserons aux députés la liberté de choix en la matière pour l'instant", a-t-il ajouté précisant qu'il s'agit d'une "première réunion" et que d'autres suivront. Le Liban est entré dans une double vacance de l'exécutif lorsque le mandat de l'ancien président Michel Aoun a pris fin le 31 octobre. Aucun candidat n'a encore été élu pour lui succéder, tandis que le cabinet du Premier ministre Nagib Mikati est en situation d'intérim depuis les élections législatives de mai.

Rapprocher les points de vue

La réunion de l'opposition de mardi avait pour but de discuter de l'élection présidentielle avant la sixième session parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président, qui doit avoir lieu jeudi.

Les députés ayant pris part à la rencontre relèvent des Kataëb, du groupe du Renouveau de Michel Moawad, ainsi que du bloc des députés de la contestation.  M. Daou a souligné que 19 députés étaient présents à la réunion, dont des députés des Kataëb, du groupe du Renouveau de Michel Moawad – qui a obtenu 44 voix lors de la dernière session parlementaire – ainsi que du bloc des députés de la contestation.

L'éditorial de Issa Goraïeb

Le verbe, côté dos

Selon M. Daou, les députés des Forces du Changement qui ont participé à la réunion sont : Élias Jradé, Yassine Yassine, Rami Fenj, Michel Doueihy, Najat Saliba et Waddah Sadek. "Notre objectif n'est pas seulement de nous mettre d'accord sur un nom, mais de rapprocher les points de vue, que ce soit en ce qui concerne notre travail parlementaire ou l'élection d'un président", a ajouté M. Daou.

Le Courant patriotique libre (CPL) et ses alliés, le Hezbollah et le mouvement Amal, ont à plusieurs reprises déposé des bulletins blancs lors de la session électorale. Le Liban est entré dans la période de l'élection présidentielle le 1er septembre, mais le président de la Chambre Nabih Berry a attendu le 29 septembre pour convoquer la première session électorale. Face à un camp uni derrière le Hezbollah et qui continue de voter blanc faute d'accord sur un candidat unique, les groupes d'opposition restent noyés dans leurs différences, accentuées par le schisme au sein du bloc des Forces du changement.

"Nous avons discuté de la priorité d'élire un nouveau président et de l'importance de se coordonner", a ajouté M. Daou, soulignant que "malgré les diverses opinions opposées, les députés sont disposés à dialoguer et à accélérer le processus d'élection".

Briser le mur d'obstruction

Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, les députés ont déclaré que "les participants à cette réunion ont donné la priorité absolue à briser le mur d'obstruction et élire immédiatement un président de la République". 

Les députés opposants ont dans ce cadre mis en garde contre la tenue de séances législatives dans la mesure où cela consacrerait le vide au niveau de la magistrature suprême. Ils ont aussi indiqué qu'ils ont "décidé de former un comité de suivi composé de représentants pour élever le niveau de coordination et de préparation de la prochaine étape."  

La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises le Liban à mettre fin au vide total au niveau de l'exécutif, plaidant pour l'élection d'un nouveau chef de l’État sans plus attendre.

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commentaires (6)

Mieux sans président qu’un président comme Aoun

Eleni Caridopoulou

21 h 19, le 16 novembre 2022

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Commentaires (6)

  • Mieux sans président qu’un président comme Aoun

    Eleni Caridopoulou

    21 h 19, le 16 novembre 2022

  • Chacun est libre d’avoir un candidat au premier tour cependant ce qu’il faut s’assurer s’ils sont sérieux dans leur ambition de sauver le pays : 1. Le candidat pro iranien ne doit pas réunir 50% des voix au premier tour 2. Tout candidat éliminé au premier tour s’engage ainsi que ceux qui ont vote pour lui a voter contre le candidat pro iranien au second tour quel que soit le candidat d’en face, Une victoire du pro iranien signifie que rien ne changera, que ni le FMI ni aucun donateur ne viendra, que le parti iranien n’a pas besoin d’une guerre et s’occupera à éliminer d’une manière ou d’une autre tous les opposants comme les syriens avaient fait dans les années 90

    Liban Libre

    13 h 30, le 16 novembre 2022

  • Chacun est libre d’avoir un candidat au premier tour cependant ce qu’il faut s’assurer s’ils sont sérieux dans leur ambition de sauver le pays : 1. Le candidat pro iranien ne doit pas réunir 50% des voix au premier tour 2. Tout candidat éliminé au premier tour s’engage ainsi que ceux qui ont vote pour lui a voter contre le candidat pro iranien au second tour quel que soit le candidat d’en face, Une victoire du pro iranien signifie que rien ne changera, que ni le FMI ni aucun donateur ne viendra, que le parti iranien n’a pas besoin d’une guerre et s’occupera à éliminer d’une manière ou d’une autre tous les opposants comme les syriens avaient fait dans les années 90

    Liban Libre

    12 h 52, le 16 novembre 2022

  • KELL WAHAD ELOU SE3ROU BHAL BALAD. MNEL RASS LAL AA3.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 26, le 16 novembre 2022

  • ILS SERONT DES CRIMINELS SI PAR LEUR FAUTE L,UN DES DEUX PYGMEES DU BARBU EST ELU PRESIDENT. CE SERA LA REPETITION DU MANDAT HONNI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 54, le 16 novembre 2022

  • Le pays coule, et certains députés cherchent la perfection dans le choix du président. La perfection n'existe pas dans la vie. La logique veut qu'on administre les voix à celui qui a à son actif le plus de votants pour éviter de noyer le pays, à nouveau dans un enfer pire que l'actuel. Prière d'écouter les demandes incessantes de vos électeurs pour les faire sortir d'un tunnel noir qui ne finit pas.

    Esber

    22 h 05, le 15 novembre 2022

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