La commission parlementaire des Travaux publics, des Transports, de l'Énergie et de l'Eau a décidé mercredi de créer une sous-commission chargée de répertorier les bâtiments qui risquent de s'effondrer et d'enquêter sur l'effondrement du toit d'une salle de classe qui a tué une adolescente de 16 ans à Tripoli la semaine dernière.
Une jeune élève, Maguy Mahmoud, 16 ans, est décédée la semaine dernière lorsque le toit de sa salle de classe s'est effondré dans une école publique de Jabal Mohsen, blessant un autre élève. Le bâtiment de l'école, qui date de l'époque ottomane du siècle dernier, est l'une des nombreuses structures délabrées de la ville.
Le chef de la commission parlementaire Sagih Attié (Akkar/ancien Courant du Futur) a déclaré mercredi que "ce que l'on attend de toutes les municipalités du Liban et du ministère de l'Éducation, c'est qu'ils comptent, contrôlent et fouillent les bâtiments, afin que nous puissions évaluer d'où vient le véritable danger".
M. Attié a exprimé sa "surprise" à L'Orient Today face à l'absence du ministre de l’Éducation Abbas Halabi, pourtant invité à la réunion. "Il n'a pas envoyé de représentant et n'a pas répondu à nos appels non plus... Ce manque de respect pour le Parlement est inacceptable alors que le dossier le concerne", a ajouté le député.
Mardi, un homme est mort après l'effondrement d'un mur dans le quartier d'el-Maaloula à Tripoli. Et en juin, l'effondrement d'un immeuble à Tripoli a tué une jeune fille et blessé plusieurs autres personnes. L'immeuble, haut de cinq étages, était en mauvais état.
La présidente de l'Association libanaise des propriétés, Andera Zouheiry, avait affirmé en juin que "4.000 bâtiments risquent de s'effondrer" à Tripoli.
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