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Lifestyle - Liban Pop

Rima Yussef : un vent de fraîcheur sur la scène musicale

La Libanaise de 26 ans présente « Yok Yok », un duo arabo-turc avec Ragib Narin qui accumule les vues sur la toile.

Rima Yussef : un vent de fraîcheur sur la scène musicale

Rima Yussef veut chanter pour toucher les gens. Photo DR

Le tube s’appelle Yok Yok ou Non Non en turc, mais c’est un grand « Oui » pour la chanteuse libanaise Rima Yussef qui signe l’un des premiers grands succès de sa carrière qui démarre. La ballade amoureuse est une collaboration arabo-turque entraînante avec le jeune chanteur turc Ragib Narin, qui accumule les vues sur la toile et passe en boucle sur le petit écran. Un projet que l’artiste de 26 ans n’a pas hésité à concrétiser, déjà fan de séries et de chansons turques.

« La nouvelle chanson de Ragib Narin était déjà prête, composée et écrite intégralement en turc par le chanteur, explique Rima Yussef. Mon label m’a proposé de réécrire des paroles en arabe pour en faire un duo et le projet m’a immédiatement conquise. La chanson est assez cool et c’est une nouvelle étape dans ma carrière. » « C’est d’abord par visioconférence que j’ai rencontré Ragib et on a enregistré le titre chacun de notre côté, à Beyrouth et à Dubaï, ajoute-t-elle. Moi qui regarde toutes les séries turques, je n’ai eu aucun souci à chanter quelques paroles en turc, mais Ragib a galéré avec l’arabe ! » Sur le clip, réalisé par Murad Küçük, les deux artistes débutent leur idylle à bord d’un avion qu’ils transforment en une piste de danse, avant de se réunir de nouveau sur une plage en Turquie. « Il fallait qu’on se réunisse pour le clip et notre choix s’est normalement porté sur la Turquie, confie Rima Yussef. Sur le tournage, l’ambiance était tout sauf sérieuse, car Ragib avait demandé à ses copains de faire partie du clip et de faire la fête dans l’avion. »

Rima Yussef veut chanter pour toucher les gens. Photo DR

Collaborations

Si le nom de la belle brune commence aujourd’hui à percer sur la scène pop arabe, Rima Yussef a toujours chanté. « Je n’ai jamais voulu exercer un autre métier que celui d’artiste », dit-elle. Originaire de Bickfaya où elle a grandi, c’est à l’âge de 6 ans qu’elle intègre le conservatoire, à l’initiative de son père musicien. L’institution, qui refuse normalement d’admettre de si jeunes talents dans la catégorie du chant, fait une entorse au règlement après une première audition réussie. « Quand on m’a demandé de chanter, se souvient Rima, je crois que les responsables du conservatoire s’attendaient à quelque chose d’autre que Akzeb aalek de Warda. Mais j’aimais chanter le tarab, ou encore Feyrouz et Sabah, pour prouver mes capacités vocales. » Ne craignant pas de brûler les étapes, Rima quitte le conservatoire après 8 ans d’études en chant oriental et commence à chanter en public et à animer des concerts. Quelques années plus tard, sur la toile, elle se démarque par des reprises romantiques de chansons connues comme Aam betaalak fik, de Nancy Ajram. Alors qu’elle est en visite à Dubaï, il y a trois ans, elle est repérée par le label Universal Music MENA, qu’elle rejoint pour entamer une carrière professionnelle.

« C’était une décision importante, indique Rima. Le genre de choix qu’on fait sans trop savoir où cela va nous mener, mais mon label m’a permis d’évoluer dans le style affectif qui me ressemble et dans lequel le public m’avait connue. Pour la première fois, on m’a encouragée à écrire et composer mes propres titres et une dizaine de singles ont suivis. » Alors qu’elle optait jusque-là pour un style particulier, l’artiste découvre par hasard, il y a six mois, une chanson en arabe littéraire, Ouhebouka roughman, alors qu’elle écoute des chansons chez le compositeur Rami Chafeï. « J’ai ressenti quelque chose de différent, dit-elle. La chanson m’est restée dans la tête et comme je n’ai pas peur d’essayer de nouvelles choses, je l’ai prise. Cela a été le tournant dans ma carrière. » Vu plus de 5 millions de fois sur YouTube, le titre devient le plus connu de Rima Yussef et la fait connaître du public. Il a même droit à un remix signé Always April.

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Pas de répit donc pour cette artiste qui apporte un vent de fraîcheur sur la scène musicale pop, souvent en manque de jeunes talents. « J’attends surtout de retrouver la scène qui me manque, pour rencontrer le public, assure celle qui s’est réinstallée avec son mari au Liban après deux ans passés à Dubaï. Ma quête n’est pas celle de la célébrité et je ne rêve pas d’accumuler les tubes. Je veux que ma carrière ait une visée, celle de chanter pour toucher les gens. Qu’une de mes chansons aide une personne à se sentir mieux, qu’elle améliore une journée, et je suis comblée. »

Le tube s’appelle Yok Yok ou Non Non en turc, mais c’est un grand « Oui » pour la chanteuse libanaise Rima Yussef qui signe l’un des premiers grands succès de sa carrière qui démarre. La ballade amoureuse est une collaboration arabo-turque entraînante avec le jeune chanteur turc Ragib Narin, qui accumule les vues sur la toile et passe en boucle sur le petit écran. Un projet...

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