Les autorités iraniennes s’apprêtent à « criminaliser » la vente de réseaux privés virtuels, ou VPN, utilisés pour contourner les restrictions imposées sur internet, a annoncé mercredi le ministre des Télécommunications, alors que l’Iran est secoué par des manifestations déclenchées par la mort suspecte de Mahsa Amini. La République islamique a imposé des restrictions drastiques sur internet, en réponse aux manifestations qui se poursuivent depuis plus d’un mois à travers le pays. « La vente d’outils de contournement n’est pas autorisée, mais malheureusement elle n’a pas été criminalisée. Des efforts sont faits pour la criminaliser », a déclaré mercredi le ministre des Télécommunications, Issa Zarepour. Des médias iraniens avaient rapporté que les députés préparaient un projet de loi visant à restreindre davantage l’accès à internet. Ce texte appelle à « organiser les réseaux sociaux » et interdire les logiciels VPN. Le texte prévoit des peines de prison pour toute personne jugée coupable de violation de la loi, selon ces médias.
Moyen-Orient
L’Iran veut « criminaliser » la vente de VPN
OLJ / le 20 octobre 2022 à 00h00
commentaires (1)
Où ils trouvent l’argent ces fils de p. …
Eleni Caridopoulou
13 h 10, le 20 octobre 2022