
Pendant la prise d’otages vendredi dans une banque à Tarik Jdidé. Mohamed Azakir/Reuters
La situation est assez inédite et si la loi est claire dans sa condamnation des actes de violence, comment envisager des sanctions après trois ans de crise? Réponses de certains juristes.
OLJ / Par Suzanne BAAKLINI, le 19 septembre 2022 à 00h00
Pendant la prise d’otages vendredi dans une banque à Tarik Jdidé. Mohamed Azakir/Reuters
Deux poids, deux mesures. Les déposants qui braquent leurs banques pour récupérer leur dû risquent beaucoup de choses ( et notamment sur le plan judiciaire, carcéral ou émotionnel). Les déposants (non braqueurs et spectateurs passifs) risquent le gel de TOUS leurs avoirs, des fois que leurs banques veuillent passer leurs nerfs sur eux, comme elles le font d’ailleurs depuis maintenant presque trois ans. Les banques, la BDL et les politiciens plus que pourris qui ont largement siphonné, détourné, volé l’argent des déposants ne risquent rien. Absolument rien. Vous la voyez, l’anomalie, l’injustice ? Elle sont là, comme des verrues purulentes et suintantes au beau milieu d’un visage. Cela commence à se voir, mais les coupables de cette défiguration manifeste s’en foutent et se croient au-dessous de tout.
Ils ont le "courage" de braquer une banque en mettant en danger la vie des employés et des gens qui sont la par hasard. Ils n'ont cependant pas le "courage" d'aller braquer leur zaim qui a détourné les fonds de l'Etat et a envoyé son argent en dehors du Liban. Ces gens la scient ce qui reste de la branche précaire sur laquelle ils sont assis. Tant pis.
Ainsi s'achève le glorieux mandat du "président fort", que dis-je, fortissime devant l'éternel!
ON RISQUE DE RECUPERER UNE PARTIE. LA CONCERTATION, L,UNION DES DEPOSANTS FERAIT LEUR FORCE.
C'est le parlememt qui doit etre mis en prison pour ne pas avoir adopté les lois requises.
Deux poids deux mesures. Les deposants violent la loi par desespoir, on les arrete et on les condamne. Les banquiers violent la loi impunement pendant trois ans par cupidite. La canaille politichienne se mobilise pour les proteger. Le vrai probleme c'est la gangrene de la justice. Les juges vereux aux ordres....
"... Que risque-t-on quand on braque une banque pour réclamer son propre argent ? ..." - On pourrait poser la question opposée: que risquent les banques lorsqu’elles bloquent illégalement l’accès aux dépôts de leurs clients, qu'elles poussent donc à braquer leurs propres banques pour retirer leur propre argent? THAT is the question...
Deux poids, deux mesures. Les déposants qui braquent leurs banques pour récupérer leur dû risquent beaucoup de choses ( et notamment sur le plan judiciaire, carcéral ou émotionnel). Les déposants (non braqueurs et spectateurs passifs) risquent le gel de TOUS leurs avoirs, des fois que leurs banques veuillent passer leurs nerfs sur eux, comme elles le font d’ailleurs depuis maintenant presque trois ans. Les banques, la BDL et les politiciens plus que pourris qui ont largement siphonné, détourné, volé l’argent des déposants ne risquent rien. Absolument rien. Vous la voyez, l’anomalie, l’injustice ? Elle sont là, comme des verrues purulentes et suintantes au beau milieu d’un visage. Cela commence à se voir, mais les coupables de cette défiguration manifeste s’en foutent et se croient au-dessous de tout.
17 h 17, le 19 septembre 2022