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Maoulaoui anticipe un "chaos potentiel", mais écarte le risque d'"incidents sécuritaires"

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Des militaires de l'armée libanaise déployés à la place al-Nour à Tripoli, au Liban-Nord, le 31 janvier 2022. Photo Fathi al-Masri/AFP

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé que la crise socio-économique à laquelle le Liban est confronté depuis 2019 "nous fait anticiper un chaos potentiel." Mais sur base des "rapports quotidiens", il a écarté de possibles "incidents sécuritaires".

Au moins cinq braquages de banques ont eu lieu au Liban vendredi avant qu'un plan de sécurité strict ne soit annoncé par le ministre le même jour, sans que les contours de ce plan ne soient révélés.

Dans des déclarations faites au journal panarabe al-Chark al-Awsat publiées dimanche, le responsable libanais affirme que "le ministère de l'Intérieur et la police continuent de remplir leur mission malgré des conditions difficiles", ajoutant : "Les Libanais ne veulent pas de guerre, et les rapports de sécurité quotidiens montrent qu'il n'y a pas d'incidents à prévoir". M. Maoulaoui a poursuivi en affirmant que la "crise sociale due aux circonstances économiques et financières nous pousse à être prêts à anticiper le chaos."

"Nous comptons sur le patriotisme des forces de sécurité et la conscience de leurs chefs ; ces forces doivent rester présentes pour servir le pays et protéger la société, et nous travaillons avec les chefs sécuritaires et militaires pour assurer les besoins des forces de l'ordre, y compris en carburant et médicaments, et ajuster les salaires en dépit des difficultés", a poursuivi le ministre sortant.

Bassam Maoulaoui avait annoncé en début de semaine qu'un plan de sécurité "durable" avait été élaboré pour le Liban-Nord, après deux fusillades meurtrières à Tripoli qui ont fait craindre de nouvelles violences. Les incidents violents sont devenus monnaie courante dans la ville la plus pauvre du Liban, dans le contexte de la crise financière que traverse le pays. 

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé que la crise socio-économique à laquelle le Liban est confronté depuis 2019 "nous fait anticiper un chaos potentiel." Mais sur base des "rapports quotidiens", il a écarté de possibles "incidents sécuritaires".Au moins cinq braquages de banques ont eu lieu au Liban vendredi avant qu'un plan de sécurité strict ne soit...