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Les présidents chinois et iranien se sont rencontrés pour la première fois à Samarcande


Les présidents chinois et iranien se sont rencontrés pour la première fois à Samarcande

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, le 14 septembre 2022 à son arrivée à Samarcande pour le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai. Photo AFP / Foreign Ministry of Uzbekistan / handout

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré vendredi à son homologue chinois Xi Jinping que son pays ne céderait pas à "l'intimidation américaine", lors de leur première rencontre en tête à tête a Samarcande en Ouzbékistan.

"La République islamique d'Iran ne reculera en aucune façon face à l'intimidation américaine", a déclaré M. Raïssi, selon un communiqué de la présidence, faisant référence aux sanctions de Washington contre Téhéran principalement pour son programme nucléaire.

La réunion, en marge d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Ouzbékistan, intervient quelques jours après que l'Union européenne a prévenu que les négociations pour relancer l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales étaient dans l'"impasse".

La Chine est l'un des membres clés du dialogue multilatéral - aux côtés de la France, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la Russie et des États-Unis - qui vise à ramener les États-Unis à l'accord sur le nucléaire, notamment par la levée des sanctions contre l'Iran, et au retour au respect total par Téhéran de ses engagements.

"Malgré toutes les inimitiés auxquelles elle fait face, la République islamique d'Iran n'a jamais été arrêtée, et continuera sur la voie du progrès et du développement", a souligné le président iranien. Ce dernier a appelé au renforcement des relations économiques avec la Chine dans les domaines "du pétrole et de l'énergie, du transit, de l'agriculture, du commerce et de l'investissement".

Ebrahim Raïssi a également remercié la Chine d'avoir soutenu la candidature de l'Iran pour devenir membre à part entière de l'Organisation de coopération de Shanghai.

"Sans aucun doute, l'unilatéralisme américain cherche à empêcher les pays de suivre leur voie de développement indépendante", a déclaré Ebrahim Raïssi, lors de son intervention pendant le sommet.

"L'OCS doit adopter de nouvelles solutions et des mesures spéciales pour faire face à l'unilatéralisme et aux sanctions cruelles, notamment en formant un commerce durable entre les États membres de l'organisation", a-t-il suggéré.

L'Iran, l'un des quatre États observateurs de l'OCS, a demandé son adhésion à part entière en 2008, mais sa candidature a été retardée en raison des sanctions imposées par l'ONU et les États-Unis sur son programme nucléaire. Plusieurs membres de l'OCS ne voulaient pas d'un pays sous sanctions internationales dans leurs rangs - une situation qui s'applique désormais également à la Russie. Lors d'une conférence à Douchanbé en septembre dernier, les membres du bloc ont approuvé la future adhésion de l'Iran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré mercredi dans un message sur Twitter qu'il avait signé les documents à Samarcande concernant la futur adhésion à part entière de son pays à l'organisation.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré vendredi à son homologue chinois Xi Jinping que son pays ne céderait pas à "l'intimidation américaine", lors de leur première rencontre en tête à tête a Samarcande en Ouzbékistan.
"La République islamique d'Iran ne reculera en aucune façon face à l'intimidation américaine", a déclaré M. Raïssi, selon un communiqué de la...