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Campus - SOLIDARITÉ

L’ESA Business School se mobilise pour soutenir ses étudiants

Soucieuse de demeurer une école accessible à tous basée sur le principe de la méritocratie, et face à la dollarisation des frais des universités, l’ESA Business School propose à ses étudiants un dispositif complet de bourses.

L’ESA Business School se mobilise pour soutenir ses étudiants

Grégoire Catry, directeur délégué au développement à l’ESA. Photo DR

Depuis près d’un an, le Liban fait face à une crise politique, économique et sociale sans précédent, à laquelle s’ajoute aujourd’hui la dollarisation du pays et plus particulièrement des frais des universités. Une situation qui impacte lourdement les étudiants et en pousse certains à envisager de changer d’établissement. Dans ce contexte exceptionnel, l’ESA a décidé de se mobiliser en faveur des étudiants les plus modestes, en leur proposant un dispositif complet de bourses. « 40 % des frais en moyenne resteront libellés en monnaie locale pour la rentrée prochaine, en plus des deux principaux types de bourse que nous venons d’instaurer : la bourse de solidarité et les programmes d’aides financières spécifiques », explique Grégoire Catry, directeur délégué au développement à l’ESA. « Offerte aux étudiants les plus modestes, la bourse de solidarité va leur permettre de s’affranchir des contraintes liées à leur situation sociale tout en bénéficiant de l’excellence des diplômes proposés en partenariat avec les plus grandes écoles internationales. Et ce sans quitter le Liban », poursuit le directeur délégué au développement. « L’obtention de cette bourse basée sur des critères sociaux pour les étudiants sur l’ensemble des programmes requiert la constitution d’un dossier qui devra être proposé et étudié par un comité. Après délibération, ce dernier pourra accorder des bourses couvrant jusqu’à 80 % des frais de scolarité en “fresh money” comme en monnaie locale », précise-t-il encore. En ce qui concerne le programme d’aides financières spécifiques, qui s’ajoutera à la bourse de solidarité, Grégoire Catry souligne que ces aides complémentaires s’adressent uniquement au personnel hospitalier inscrit pour le master en management de la santé (MEMS), aux entrepreneurs inscrits au master en innovation et entrepreneuriat (MENT) ainsi qu’aux militaires libanais dans le cadre d’une convention qui lie l’ESA et l’armée libanaise.

Des aides en lien avec des spécialisations particulières

Comment sont réparties ces aides financières spécifiques ? La bourse au personnel hospitalier couvre automatiquement pour les infirmiers, médecins, personnels administratifs des hôpitaux inscrits au master en management de la santé 10 % en « fresh money » des frais de scolarité. Ces aides sont cumulatives avec les autres bourses de solidarité. La bourse étudiant entrepreneur couvre jusqu’à 20 % des frais de scolarité en « fresh money ». Elle est attribuée aux étudiants inscrits au master en innovation et entrepreneuriat (MENT) en partenariat avec HEC Paris, à condition toutefois « que ces étudiants aient déjà un projet d’entrepreneuriat et soient en mesure de présenter un dossier intégrant un plan d’affaires devant un jury », précise Grégoire Catry.

Par ailleurs, l’ESA a décidé d’accorder aux militaires en service dans l’armée libanaise, aux retraités, à leurs époux et/ou épouses ainsi qu’à leurs enfants des réductions exceptionnelles sur les frais de scolarité, variables selon les programmes : 25 % leur seront accordés pour l’obtention d’une licence ou d’un master et 20 % pour l’obtention d’un MBA, EMBA ou d’un DBA. « Grâce à ce dispositif de bourses complet et unique, la scolarité de certains étudiants sera quasiment totalement prise en charge », relève le directeur délégué au développement, qui insiste sur le fait que, malgré le contexte que vit le pays, l’ESA Business School entend maintenir un niveau d’excellence et de qualité. « Il est hors de question de baisser le niveau de nos programmes. C’est ce qui anime chaque jour Maxence Duault, le directeur général de l’ESA, et les équipes. D’ailleurs, nous n’avons connu aucun départ de professeur », tient-il encore à souligner, avant de conclure : « Nous sommes bien conscients qu’en proposant des programmes de grande qualité, comme le meilleur bachelor français offert en partenariat avec l’Essec ou le global EMBA avec l’ESCP, classé 6e mondial par le Financial Times, nous fournissons un passeport à l’international pour de nombreux Libanais et continuons à former les élites du Liban en leur donnant les outils nécessaires qui leur permettront de se démarquer et de créer une valeur ajoutée au sein de leur société. »


Depuis près d’un an, le Liban fait face à une crise politique, économique et sociale sans précédent, à laquelle s’ajoute aujourd’hui la dollarisation du pays et plus particulièrement des frais des universités. Une situation qui impacte lourdement les étudiants et en pousse certains à envisager de changer d’établissement. Dans ce contexte exceptionnel, l’ESA a décidé de se...

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