Le Kremlin a refusé mercredi de commenter les affirmations des États-Unis assurant que la Russie se préparait à acheter des centaines de drones à l'Iran.
"Nous n'avons aucun commentaire", a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur le sujet lors de son briefing téléphonique quotidien. Il a assuré que le président Vladimir Poutine ne négocierait pas l'acquisition de tels appareils lors de sa visite en Iran le 19 juillet.
M. Poutine doit retrouver à Téhéran le président turc Recep Tayyip Erdogan et le dirigeant iranien Ebrahim Raïssi pour des pourparlers sur la Syrie notamment. Selon l'ambassadeur russe en Iran, Levan Djagarian, cité par les médias russes, Vladimir Poutine sera également reçu par le guide suprême iranien Ali Khamenei.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan a affirmé lundi que les États-Unis disposaient de renseignements selon lesquels "le gouvernement iranien s'apprête à livrer à la Russie jusqu'à plusieurs centaines de drones, dont des appareils de combat, dans un délai très court".
Téhéran a réagi mardi à ces allégations en affirmant qu'"aucun développement particulier" n'était intervenu dans la coopération technologique entre la Russie et l'Iran. Les drones sont une arme décisive dans les combats en cours entre l'armée russe et les forces ukrainiennes. Ils servent à repérer les cibles ennemies pour des tirs d'artillerie, à mener des missions de reconnaissance et à effectuer des frappes ciblées.
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