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Sport - Cyclisme / Tour de France

Copenhague ouvre la chasse au maillot jaune

Le Tour de France s’est élancé hier vendredi de Copenhague, étourdie par la ferveur de la course au maillot jaune dont le double tenant du titre slovène Tadej Pogacar sera le grandissime favori, avec pour démarrer un contre-la-montre de 13,2 km dans les rues de la capitale danoise.

Dans la ville qui se flatte d’être la plus cyclable au monde, et où la course n’était jamais venue, la présentation des équipes mercredi avait donné le ton du grand départ : un enthousiasme énorme a accompagné les 176 coureurs du peloton. Celui-ci est pourtant privé cette année de quelques grands noms, du champion du monde français Julian Alaphilippe, insuffisamment rétabli de sa chute dans Liège-Bastogne-Liège, au Britannique Mark Cavendish, codétenteur avec Eddy Merckx du record des victoires d’étape (34), en passant par les vétérans italien Vincenzo Nibali, 37 ans, vainqueur du Tour en 2014, et espagnol Alejandro Valverde, 42 ans, champion du monde 2018, ou le jeune prodige belge Remco Evenepoel (22 ans), jugé encore un peu tendre pour le Tour par son équipe.

Mais les principales ombres au tableau de ce grand départ danois sont celle du dopage, réactivée par une perquisition jeudi matin dans l’hôtel de l’équipe Bahrain, et celle du Covid-19, resurgi ces derniers jours. Pas de quoi toutefois remettre en cause la liste des prétendants à la victoire finale, dans laquelle la Slovénie se taille la part du lion : petit pays par la taille mais grande nation de sport, elle a vu naître le favori Tadej Pogacar et son principal rival Primoz Roglic.

Le vent qui fait peur

Aujourd’hui samedi, dès son second jour, le Tour de France s’offre un final à haut risque pour les candidats au maillot jaune exposés au vent de la mer sur le double pont du Grand Belt, qui précède l’arrivée à Nyborg. Bien avant ce temps fort, le parcours des 202,2 km sera parti de Roskilde, l’ancienne capitale du Danemark du Xe au XVe siècle, et virevoltera à maintes reprises, souvent près de la mer. Il offrira autant d’occasions d’attaques et de cassures dans le peloton, pour peu que le vent (annoncé à 25 km/h avec des rafales à 30 km/h) souffle le long des côtes sur une route dépourvue d’abri naturel. « Le peloton pourrait être éparpillé avant même d’emprunter le pont », a alerté le directeur de course Thierry Gouvenou.

À l’approche de sa conclusion du jour, la course passera au-dessus du bras de mer qui sépare deux des principales îles danoises (Seeland et Fionie), un axe routier d’importance construit voilà près de 25 ans et exceptionnellement bloqué pour le Tour. À la sortie de ces 18 km promis à un engagement total, la ligne d’arrivée est proche, à peine 3 km. « Si on est distancé, il n’y aura pas de temps pour s’organiser et tenter de revenir », a prévenu Gouvenou.

Source : AFP

Le Tour de France s’est élancé hier vendredi de Copenhague, étourdie par la ferveur de la course au maillot jaune dont le double tenant du titre slovène Tadej Pogacar sera le grandissime favori, avec pour démarrer un contre-la-montre de 13,2 km dans les rues de la capitale danoise.Dans la ville qui se flatte d’être la plus cyclable au monde, et où la course n’était jamais venue, la...

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