Taptap Send s’installe sur le marché libanais

Avançant l’ambition de permettre des transferts de fonds à des prix très réduits, de nombreux acteurs tentent de s’accaparer une part du marché libanais, estimée à 6,6 milliards de dollars en 2021, selon la Banque mondiale. Taptap Send est le dernier en date à intégrer ce secteur. Basée à Londres, cette start-up, dont l’application a été lancée en 2018, a récemment ajouté le Liban aux pays vers lesquels ses utilisateurs peuvent transférer des fonds, après une période d’essai qui aura duré plusieurs semaines. Cela a eu lieu suite à une levée de fonds réussie de 65 millions de dollars auprès de plusieurs fonds et investisseurs internationaux en début d’année, portant l’enveloppe totale récoltée jusqu’à aujourd’hui à plus de 80 millions de dollars.

L’objectif de cette dernière levée de fonds était d’élargir l’offre des pays vers lesquels les utilisateurs pourraient envoyer des fonds. Dans la foulée, Taptap Send avait alors annoncé l’inclusion de 13 nouveaux pays, auxquels se sont récemment ajoutés six autres, dont le Liban.

Déjà disponible dans une trentaine de pays, la start-up ne permet le transfert de fonds vers le Liban que depuis 10 pays : États-Unis, Canada, France, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Portugal, Pays-Bas, Allemagne et Belgique.

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Une fois transférés, ces montants pourront ensuite être retirés auprès des plus de 500 agences de la société Whish, réparties sur tout le territoire libanais, et cela dans un délai de 30 jours, à la suite de quoi la somme sera ensuite remboursée à l’expéditeur si le destinataire n’en a pas accusé réception.

Pour réussir à attirer et fidéliser les utilisateurs, Taptap Send propose des prix qui défient toute concurrence. Ses frais de transfert s’élèvent à un montant fixe de 7 dollars sur les montants en deçà de 1 000 dollars (contre des prélèvements situés entre 8 et 12 % pour la majorité des autres acteurs du marché) et elle ne prévoit pas de frais supplémentaires lors de la collecte du montant auprès de l’agence physique (contre des frais qui peuvent s’élever jusqu’à 2 % chez les concurrents).

En revanche, l’application ne permet pas les transferts de fonds depuis le Liban vers l’étranger.

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