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Après AM Bank (al-Mawarid Bank), c'était au tour, vendredi, de Bankmed de critiquer l'Association des banques du Liban (ABL) et sa gouvernance. Vendredi, la banque a jugé "inacceptable" l'envoi d'une lettre au nom de l'ABL au Fonds monétaire international (FMI) sans consultation préalable des membres de son conseil d'administration duquel elle fait partie.
"Bankmed a été surprise par la lettre qui a été envoyée au nom de l'ABL au FMI sans consultation préalable des autres membres du conseil d'administration de l'association", a critiqué la BankMed dans un tweet. "C'est un comportement inacceptable que nous ne pouvons tolérer. Nous devons revoir l'ensemble de la structure de gouvernance et le processus de prise de décision au sein de l'ABL", a-t-elle ajouté.
Bankmed was surprised by the letter that was sent on behalf of ABL to the IMF without prior consultation with other Board members of ABL.
— Bankmed (@Bankmedleb) June 24, 2022
This is unacceptable behavior that we cannot condone. We must revisit the entire governance structure and decision making process within ABL.
Contrairement à Am Bank, BankMed ne semble toutefois pas avoir décidé de suspendre son adhésion à l'ABL.
Les critiques de AM Bank et de BankMed font suite à la fuite d'une lettre, cette semaine, adressée au FMI par un conseiller de l'ABL, Carlos Abadi, dans laquelle il qualifie d'"illégal et inconstitutionnel" le plan de redressement préparé par l’équipe du vice-Premier ministre sortant et négociateur en chef de l’équipe libanaise avec le FMI, Saadé Chami. Ce plan avait été approuvé le 20 mai dernier par le gouvernement dans le sillage de cet accord préliminaire. Il présente les grands axes de la répartition des pertes du pays et propose, entre autres mesures, de restructurer le secteur bancaire et de ponctionner une partie conséquente des dépôts afin d’absorber les pertes du pays.
Après la diffusion de cette lettre, l’ABL avait toutefois précisé "ne pas s’opposer complètement à l’accord", sans pour autant prendre ses distances avec les propos de son conseiller.
Après AM Bank (al-Mawarid Bank), c'était au tour, vendredi, de Bankmed de critiquer l'Association des banques du Liban (ABL) et sa gouvernance. Vendredi, la banque a jugé "inacceptable" l'envoi d'une lettre au nom de l'ABL au Fonds monétaire international (FMI) sans consultation préalable des membres de son conseil d'administration duquel elle fait partie."Bankmed a été surprise par la...
commentaires (1)
Les loups commencent à se dévorer entre eux. Malheureusement ni Mawarid ni Bankmed ne sont crédibles, car leurs actionnaires sont des politiciens véreux, corrompus et pourris jusqu’à l’os
Liberté de penser et d’écrire
16 h 14, le 25 juin 2022