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Israël souhaite que la visite de Biden aide à contenir la "menace" iranienne

Israël souhaite que la visite de Biden aide à contenir la

Le président américain, Joe Biden. Photo REUTERS/Jonathan Ernst

L'Etat hébreu espère que la visite le mois prochain du président américain Joe Biden en Israël et en Arabie saoudite permettra de contenir l'Iran, pays qui constitue selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, une "menace à l'ensemble de la région".

Le président américain Joe Biden doit se rendre du 13 au 16 juillet en Israël, en Cisjordanie occupée et en Arabie saoudite, où il arrivera sur un premier vol direct reliant l'Etat hébreu au royaume saoudien. Cette visite s'inscrit, pour Israël, dans le cadre d'efforts visant à isoler l'Iran, qu'il accuse de chercher à se doter de l'arme nucléaire et de déstabiliser la région.

"Nous tentons d'assiéger l'Iran d'un point de vue sécuritaire et politique car l'Iran est une menace à l'ensemble de la région et non seulement à Israël", a déclaré M. Lapid à un groupe de journalistes au siège de la diplomatie israélienne à Jérusalem. "Par conséquent, toutes les mesures que nous prenons dans la région, et en particulier concernant l'importante visite du président Biden en Israël et en Arabie saoudite doivent être considérées sous cet aspect", a ajouté le chef de la diplomatie israélienne.

Depuis septembre 2020, Israël - qui entretenait déjà des relations avec l'Egypte et la Jordanie - a normalisé ses relations avec quatre autres pays arabes: les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan.

L'Etat hébreu espère pouvoir un jour ajouter à cette liste l'Arabie saoudite, pays qui s'oppose comme lui au renouvellement de l'accord international de 2015 censé limiter le programme nucléaire iranien. "Je ne vais pas commenter à savoir si nous avons ou non des discussions en coulisses avec les Saoudiens (...) mais nous avons des intérêts communs qui ont à voir avec l'Iran", a affirmé M. Lapid. Il a dit avoir eu des contacts au cours des derniers mois avec des chefs de la diplomatie de "trois pays avec lesquels Israël n'a pas de relation mais souhaiterait en avoir".

Dans ce contexte, Israël et l'Arabie saoudite pourraient régler lors de la visite de M. Biden la question épineuse de la rétrocession à Riyad de deux îlots stratégiques en mer Rouge, actuellement aux mains de l'Egypte et qui permettent de contrôler l'accès au port israélien d'Eilat, a souligné récemment la presse israélienne.

Les autorités égyptiennes ont déjà donné le feu vert à cette rétrocession mais celle-ci doit aussi être approuvée par Israël en vertu des accords de paix de 1979 entre ces deux pays. Interrogé à ce propos, M. Lapid a dit mercredi ne pas vouloir commenter les "rumeurs", mais il a indiqué que celles-ci "n'étaient pas sans fondement".

L'Etat hébreu espère que la visite le mois prochain du président américain Joe Biden en Israël et en Arabie saoudite permettra de contenir l'Iran, pays qui constitue selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, une "menace à l'ensemble de la région".Le président américain Joe Biden doit se rendre du 13 au 16 juillet en Israël, en Cisjordanie occupée et en Arabie...