Variole du singe : des échantillons de cas suspects au Liban envoyés en France

Le ministère libanais de la Santé a affirmé, mardi, avoir envoyé en France des échantillons de cas suspects de la variole du singe, un virus endémique en Afrique de l'Ouest qui a été signalé dans plusieurs pays du monde. Jusque-là, le Liban n'a confirmé aucun cas de variole du singe sur son territoire.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué "avoir été informé de cas suspects de la variole du singe" et assuré "effectuer un suivi" de ces cas. "Des échantillons ont été envoyés à un laboratoire en France", poursuit le texte, notant qu'un "suivi est également en cours auprès des cas contacts".  Le ministère a ajouté avoir mis à la disposition de la population un numéro d'appel, le 1787, pour tout renseignement supplémentaire.

Des cas de la variole du singe ont été enregistrés dans plusieurs pays depuis début mai, notamment au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, au Canada, ou encore au Portugal, en France et en Suède. Ses symptômes recouvrent fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d'autres parties du corps dont les parties génitales, avant de passer par différentes phases, de former une croûte et de tomber. Il n'existe pas de traitement pour la variole du singe, qui se transmet par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques, dont la salive. Cette infection virale se guérit d'elle-même.