Rechercher
Rechercher

Société - Crise

Des pilotes libanais à la recherche de cieux plus cléments

Pour fuir le marasme persistant, une quinzaine d’aviateurs de la Middle East Airlines (MEA) ont rejoint des compagnies aériennes étrangères qui offrent des salaires plus alléchants.

Des pilotes libanais à la recherche de cieux plus cléments

Entre la direction de la MEA et les pilotes, le dialogue reste de mise. Photo d’illustration Bigstock

Y a-t-il encore un pilote dans l’avion ? Dans le contexte de crise économique d’une gravité inédite, l’hémorragie n’épargne pas le capital humain de la compagnie aérienne locale, la Middle East Airlines (MEA), où les salaires n’atteignent, à l’heure...
Y a-t-il encore un pilote dans l’avion ? Dans le contexte de crise économique d’une gravité inédite, l’hémorragie n’épargne pas le capital humain de la compagnie aérienne locale, la Middle East Airlines (MEA), où les salaires n’atteignent, à l’heure...

commentaires (7)

J’ai toujours voyagé par la MEA de Milan à Beyrouth mon dernier voyage c’était en 2019 et après la pandémie à Dieu voyages

Eleni Caridopoulou

20 h 19, le 09 juin 2022

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • J’ai toujours voyagé par la MEA de Milan à Beyrouth mon dernier voyage c’était en 2019 et après la pandémie à Dieu voyages

    Eleni Caridopoulou

    20 h 19, le 09 juin 2022

  • Dans un pays qui connait des crises en séries, difficile d’être solidaire de ses compatriotes, quand on est habitué à des salaires de privilégiés. La banque nationale est l’actionnaire majoritaire, sinon l’actionnaire de la compagnie, et parfois on a l’impression que tout ce qui touche de près à cette institution est dans le rouge. Des compagnies aériennes qui connaissent des problèmes, ça, on en a vu dans tous les pays. Récemment on a lu que la MEA modernise sa flotte, que ses bénéfices sont plutôt positifs (ça reste à voir) mais le personnel préfère prendre le large et de se faire remplacer par des pilotes à moindre coûts salariaux. Qu’annonce cette crise, une sévère restructuration ? L’avenir nous le dira.

    Nabil

    14 h 37, le 09 juin 2022

  • ce qu'il faut relever essentiellement est l'aveu ( imbecile s'il faut le dire ) que ""avant la crise financière, un commandant de bord (senior) touchait 14 000 dollars, moitié dans cette devise, moitié en livres"" ! Pourquoi et de quel droit payer moitie moitie avant la crise ???? c'est soit escroquerie flagrante, soit que la direction de la MEA - c a d la BDL - savait depuis bien longtemps ou allaient nos finances et notre economie, economisant leurs $ verts sonnants et trebuchants - contre les interets du piolote . mais tous cas les 2 raisons citees ci-haut. Mais pourquoi s'en etonner n'est ce pas !

    Gaby SIOUFI

    10 h 19, le 09 juin 2022

  • ET LES AVIONS DORENAVANT SONT PILOTES PAR QUI SVP ET AVEC QUELLE EXPERIENCE ? CA DONNE LA FROUSSE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 13, le 09 juin 2022

  • J’ai toujours évité de prendre la MEA car leurs tarifs sont les plus élevés par rapport au km parcouru et ont le service à bord le plus nul. La MEA encaisse les prix des billets en $ fresh et paye les salaires et plusieurs autres prestataires en monnaie de singe. Jusqu’à mai 2022, il n’y avait plus d’alcool ni restauration au Lounge de la MEA et le champagne a été remplacé par du Prosecco. La direction de la MEA se fout ouvertement de ses clients. La preuve, 20 pilotes sont partis mais leur programme de vol est inchangé ! Ce qui veut dire, sauf si la MEA avait 20 pilotes de trop, que certains pilotes effectuent des heures supplémentaires au détriment de la sécurité des passagers.

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 39, le 09 juin 2022

  • Ouf......criminels mafia gérante au Liban!!

    Marie Claude

    07 h 42, le 09 juin 2022

  • Mais ils se moquent de qui, ces responsables de la MEA?…Plus de 70% de leurs clients seraient des expatriés ou des étrangers qui achètent souvent leurs billets à l’étranger et en $ frais et, croyez-moi que les prix du voyage au Liban ont grimpé récemment de plus de 50% (j’en sais quelque chose), et ils ne peuvent pas se cacher derrière le fait qu’ils encaissent ces tarifs en LL ni en lollars, ni qu’ils auraient eu des difficultés durant la pandémie puisque c’était un problème global de toute l’aviation mondiale ni qu’ils seraient au bord de la faillite! Alors là, ils trouvent normal de perdre les meilleurs de leurs pilotes pour des excuses futiles de salaires qu’ils pourraient bien respecter…Mais que dis-je, c’est ça le Liban: on ne fait que régresser partout dans l’indifférence totale!

    Saliba Nouhad

    01 h 07, le 09 juin 2022

Retour en haut