Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a affirmé lundi que le parti chiite est prêt à passer à l'acte si l'État libanais dit qu'Israël viole sa frontière maritime.
Les tensions sont montées entre les deux pays après l'arrivée ce week-end de l’unité flottante Energean Power de traitement et de stockage des hydrocarbures produits offshore (FPSO) près du champ gazier de Karish en Méditerranée orientale. Si le Liban considère que ce champ se trouve dans la zone contestée entre Beyrouth et l'Etat hébreu, Israël assure, pour sa part, qu'il se trouve dans sa zone économique exclusive reconnue par l'ONU, selon l’agence Reuters.
"Lorsque l'État libanais dira que les Israéliens agressent nos eaux et notre pétrole, nous serons prêts à faire notre part en termes de pression, de dissuasion et d'utilisation des moyens appropriés - y compris la force", a confié le numéro deux du Hezbollah à l'agence Reuters.
"Cette affaire nécessite une décision décisive de l'État libanais", a-t-il ajouté, précisant que le Hezbollah "a exhorté le gouvernement à se dépêcher, à se fixer un délai". Le cheikh Kassem a également déclaré que son parti agirait "quelles que soient les réponses", même si cela devait conduire à un conflit plus large.
Plus tôt dans la journée, le président libanais, Michel Aoun, a invité, en accord avec le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, l'émissaire américain Amos Hochstein à Beyrouth pour poursuivre les négociations sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël. Le chef de l'Église maronite Béchara Raï a de son côté estimé que "les autorités libanaises doivent à tout prix poursuivre les négociations et fixer la frontière maritime (du Liban, ndlr) sans concessions ni surenchères. Il a également noté que la préservation des droits du Liban est un "devoir souverain qui ne peut faire l'objet de concessions ni être transformé en polémique politique et sectaire".
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a pour sa part affirmé que le différend maritime qui oppose son pays au Liban concernant la démarcation de leur frontière maritime sera résolu "dans le cadre de négociations" entre les deux parties, "à travers une médiation des États-Unis".
De son côté, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a souligné que "l'ONU s'engage à soutenir les négociations sur la frontière maritime entre le Liban et Israël, conformément à la manière dont le demandent les deux parties", selon des propos rapportés par des médias locaux. "Nous encourageons Israël et le Liban à résoudre tout différend à travers le dialogue et les négociations", a-t-il insisté.
Allez-y, utilisez donc la force et qu’on en finisse une fois pour toute de tous ces vendus hypocrites qui dirigent le pays et prétendent le défendre et promettent de suivre les directives de l’état - qu’ils ont usurpé et agit sous leur domination- un jour seulement après avoir avoué son inexistence.
14 h 19, le 07 juin 2022