Inauguration de l’école Omar Farroukh réhabilitée par l’AFD et NRC

Sous le patronage de l’ambassadrice de France, Anne Grillo, et en présence du directeur général du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Imad al-Achkar, l’Agence française de développement (AFD) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) ont inauguré hier, dans le quartier de Tarik Jdidé à Beyrouth, le bâtiment réhabilité de l’école publique secondaire pour filles Omar Farroukh. La réhabilitation de cet établissement a été effectuée dans le cadre du projet de soutien au système public éducatif libanais, « Nataf3al ».

Financé par la France grâce à une subvention de 10 millions d’euros octroyée par l’AFD, ce projet est mis en œuvre par un consortium d’ONG composé de NRC, Amel, « Ana Aqra » et « International Alert ».

Elaboré en partenariat avec le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, le projet « Nataf3al » a pour objectif de favoriser le maintien dans le système scolaire des enfants les plus vulnérables, libanais et syriens, dans un contexte de crise et de grande fragilisation du secteur éducatif public. Quelque 12 000 élèves vont ainsi bénéficier du programme de soutien scolaire, ainsi que 600 enseignants et 3 875 parents d’élèves.

Le projet « Nataf3al » a également permis de lancer des travaux à hauteur de 2 millions d’euros pour réhabiliter 7 établissements scolaires – scolarisant 5 000 élèves – affectés par la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020. La réhabilitation a été mise en œuvre par le NRC en coordination avec le ministère de l’Éducation et l’Unesco.

Une des classes de l’école réhabilitée. Photo DR

Maintenir les enfants à l’école

Jean Heilbronn, conseiller politique et représentant de Mme Grillo à la cérémonie, a souligné qu’au cours de ces deux dernières années, « la France a fait du soutien au système éducatif libanais sa priorité avec des aides s’élevant à plus de 60 millions d’euros entre 2020 et 2021 ».

M. Achkar, a estimé que la réhabilitation de cette école publique « est l’un des exemples réussis du partenariat entre le NRC, l’Unesco et le ministère, dans le cadre du projet financé par l’AFD ».

Pour sa part, Gilles Genre-Grandpierre, directeur de l’AFD au Liban, a souligné que « ce projet s’inscrit dans la continuité du soutien de l’AFD au secteur de l’éducation et permet d’agir sur des leviers essentiels du maintien à l’école et de la réussite des élèves les plus fragiles, libanais et syriens ». Cela comprend, selon lui, la mise en place de mesures immédiates de soutien à la scolarisation, l’amélioration des conditions d’accueil des élèves et des environnements d’apprentissage.

Enfin, Maureen Philippon, chef de mission du NRC au Liban, a affirmé que « maintenir les enfants à l’école, leur donner la chance d’apprendre dans de bonnes conditions en dépit des difficultés qu’ils peuvent connaître à la maison, qu’ils soient Syriens ou Libanais, est une noble tâche ».