A Paris, Stéphanie, une Libanaise de 30 ans, a attendu plus de deux heures pour pouvoir mettre son bulletin dans l’urne, à la mairie du 15e arrondissement. « Cette attente est ridicule », lance la trentenaire. Elle regrette le fait qu’il n’y ait pas eu plus de bureaux pour voter au sein de ce centre. « Il n’y en avait qu’un par circonscription, d’où cette attente. C’est d’autant plus dommage qu’il y avait de la place pour installer plus de bureaux », ajoute-t-elle. Stéphanie est néanmoins restée parce qu’il était important pour elle « de voter pour le changement ». « Ça valait la peine d’attendre », dit-elle. Son compagnon, dont la mère, Hanane, vote dans le même centre, ajoute que cette dernière attend depuis trois heures déjà. « Je suis très émue, c’est la première fois que je vote pour le Liban. J’ai 70 ans. L’attente, ce n’est pas grave », assure Hanane en sortant du bureau de vote.
Interrogé par L'Orient-Le Jour, l'ambassadeur libanais en France, Rami Adwan, explique que les mégacentres, à Paris, rendent le processus plus compliqué, et ce d'autant « plus que les assesseurs font leur travail avec précision ». Il ajoute que l'affluence varie selon les heures.
Un témoin rapportait à L'Orient-Le Jour que dans le 16e, des électeurs, après deux heures d'attente, ont renoncé à voter.
A Londres, Rita a dû attendre 2h15. « Il y avait beaucoup de monde, et je vote à Beyrouth I, une circonscription qui compte apparemment beaucoup d’inscrits ici. En plus, notre bureau était partagé avec ceux du Chouf », dit-elle.
Sur les réseaux sociaux circulent nombre de vidéos montrant de longues files d’attentes dans les bureaux de vote à Paris et à Londres. La France est le pays comptant le plus de Libanais de la diaspora inscrits pour ce scrutin.
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