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Un cessez-le-feu à des fins humanitaires "pas possible actuellement", dit le chef de l'ONU


Un cessez-le-feu à des fins humanitaires

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, parle aux médias de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au siège des Nations Unies à New York, le 14 mars 2022. REUTERS/Andrew Kelly/File Photo

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé mercredi qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires "ne (semblait) pas possible actuellement" en Ukraine, un objectif qu'il avait confié récemment à l'un de ses adjoints envoyé à Moscou.

"C'est ce à quoi nous appelions, pour des raisons humanitaires, mais cela ne semble pas possible", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Il a précisé que l'ONU attendait toujours des réponses de la Russie à des propositions concrètes pour des évacuations de civils et garantir un acheminement d'aide humanitaire dans les zones en guerre.

Antonio Guterres avait envoyé récemment en Russie et en Ukraine le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, avec pour mission d'obtenir un cessez-le-feu humanitaire.

A Moscou, ce dernier a rencontré des responsables des Affaires étrangères et de la Défense auxquels il a remis des propositions pour faciliter la livraison d'aide humanitaire et les évacuations de civils pris dans les combats.

Interrogé par l'AFP pour savoir s'il considérait qu'un "génocide" était en cours en Ukraine, comme l'a affirmé mardi le président américain Joe Biden, le chef de l'ONU s'est gardé de reprendre ce terme à son compte.

"Le génocide est strictement défini dans le droit international. Et à l'ONU, nous nous basons sur la détermination juridique des organes judiciaires appropriés", a-t-il dit, tenant à rappeler qu'une enquête internationale sur la guerre en Ukraine avait été ouverte par la Cour pénale internationale basée à La Haye (Pays-Bas).

Antonio Guterres a par ailleurs réclamé instamment au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, qui doivent tenir leurs réunions de printemps prochainement à Washington, de libérer de l'argent pour les pays en développement qui souffrent des conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine.

Selon l'ONU, 107 pays subissent déjà des répercussions de ce conflit, dont 69 exposés à un triple effet dans les domaines alimentaire, des ressources énergétiques et des systèmes financiers. Vingt-cinq pays sur ces 69 sont recensés en Afrique, d'après l'Organisation.

Au sein de ces institutions multilatérales, les instruments monétaires existent, "l'argent est là et doit être utilisé" pour aider à minimiser les conséquences de la guerre sur les pays en développement, a plaidé le secrétaire général de l'ONU.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé mercredi qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires "ne (semblait) pas possible actuellement" en Ukraine, un objectif qu'il avait confié récemment à l'un de ses adjoints envoyé à Moscou."C'est ce à quoi nous appelions, pour des raisons humanitaires, mais cela ne semble pas possible", a-t-il dit lors d'une...