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Environnement - Liban

La société City Blu reprend la collecte des ordures à Beyrouth

Des piles d'ordures encore visibles dans les rues.

La société City Blu reprend la collecte des ordures à Beyrouth

Les ordures amoncelées dans les rues du Metn. Photo d'illustration/Marc Fayad

City Blu, une société privée qui collecte les déchets à Beyrouth et dans ses environs, a repris le travail mardi, a déclaré un de ses porte-paroles à L'Orient Today vendredi mais, malgré la reprise, des piles d'ordures étaient encore visibles dans les rues.

Depuis début avril, les ordures s’accumulent dans les quartiers de la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans les cazas de Baabda, Aley et Chouf. Toutes ces régions sont desservies par la compagnie City Blu, qui travaille pour le compte de l’État et transporte les déchets vers la décharge de Costa Brava, sur le littoral de Choueifate, au sud de la capitale. Milad Mouawad, PDG de City Blu, a déclaré à L'Orient Today vendredi que, malgré la reprise du travail de l'entreprise, "il n'y avait personne pour collecter les ordures pendant quatre jours, il faudra donc encore quelques jours pour qu'elles soient ramassées."

Lundi, il avait indiqué à L’OLJ que les raisons de cette interruption sont financières. "Nos ouvriers sont en grève depuis le début du mois, dit-il. La raison, c’est que les banques ne débloquent pas leurs salaires, et qu’ils se trouvent donc dans l’impossibilité de les retirer."

M. Mouawad avait expliqué que la masse salariale est de 5 milliards de livres par mois, "pour la plupart de petits salaires". "Nous étions en train de les leur assurer de manière à ce qu’ils puissent les retirer en espèces de la banque, a-t-il dit. Or, la Banque du Liban (BDL) impose des quotas de retraits aux banques. Cela signifie, pour nous, une surcharge de 33% à payer, afin que la totalité des salaires puisse être retirée. En d’autres termes, les 5 milliards devraient nous coûter 1,65 milliard de plus, ce qu’il n’est pas en notre capacité de débourser."

M. Mouawad a également déclaré que ses employés ont décidé de reprendre le travail après la décision de la BDL d'augmenter la limite de retrait dans les banques pour sa société à 5 milliards de LL, ce qui lui permet de payer à ses employés l'intégralité de leurs salaires.

Lundi, le Premier ministre, Nagib Mikati, avait déclaré dans un tweet après avoir rencontré le ministre de l'Environnement Nasser Yassine, le député Amine Cherri, et le président de la fédération des municipalités de la banlieue sud, Mohammad Dergham, qu'il a contacté la BDL et lui a demandé d'"augmenter les liquidités pour les deux sociétés (Ramco et City Blu)", qui sont responsables de la collecte des déchets à Beyrouth et ses environs.



City Blu, une société privée qui collecte les déchets à Beyrouth et dans ses environs, a repris le travail mardi, a déclaré un de ses porte-paroles à L'Orient Today vendredi mais, malgré la reprise, des piles d'ordures étaient encore visibles dans les rues.Depuis début avril, les ordures s’accumulent dans les quartiers de la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans les cazas de...

commentaires (2)

Les libanais devraient aussi apprendre à produire moins d.ordure et à recycler. S’ils envient les européens ils pourraient aussi les imiter.

Staub Grace

22 h 50, le 08 avril 2022

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Commentaires (2)

  • Les libanais devraient aussi apprendre à produire moins d.ordure et à recycler. S’ils envient les européens ils pourraient aussi les imiter.

    Staub Grace

    22 h 50, le 08 avril 2022

  • L'accumulation des ordures dans les lieux publics a une incidence directe sur la sante publique. Surtout que c'est un phenomene repetitif. Le ou les responsable(s) (M.Mawad, ? Son banquier ? Le decideur de la BDL ? Du ministere des finances ? Ou bien tous ?) devrait aller en prison car il met des vies en danger. Tout le monde se renvoi la balle mais Kellon ya3ne kellon.

    Michel Trad

    18 h 30, le 08 avril 2022

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