
Le siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne. AFP/Joe Klamar
L'Iran a transféré dans son site souterrain d'enrichissement de l'uranium de Natanz l'ensemble des équipements de son atelier de fabrication de pièces de centrifugeuses de Karaj, désormais à l'arrêt, fait savoir mercredi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un communiqué.
"Des inspecteurs de l'Agence ont vérifié que ces machines portaient encore les scellés de l'Agence sur le site de Natanz et, de ce fait, n'étaient pas fonctionnels", est-il précisé dans ce communiqué.
Après plusieurs mois de blocage, les autorités iraniennes ont finalement permis en décembre dernier aux inspecteurs de l'AIEA d'accéder au site de production de pièces pour centrifugeuses de Karaj, qui avait été endommagé en début d'année dernière par une explosion que Téhéran avait imputée à Israël. A cette occasion, l'Iran et l'AIEA étaient également parvenus à un accord sur le remplacement des caméras de surveillance qui avaient été enlevées après l'explosion.
L'Iran a ensuite informé l'AIEA en janvier que la production de pièces pour centrifugeuses était transférée à Ispahan. C'est à ce moment-là que les scellés avaient été placés sur les machines.
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