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Société - Médicaments

Les pénuries appelées à durer, en attendant la dynamisation du générique libanais

Face aux manques, le ministre de la Santé Firas Abiad propose de renforcer la production pharmaceutique locale. Une loi a été votée dans ce sens mardi au Parlement.

Les pénuries appelées à durer, en attendant la dynamisation du générique libanais

Des médicaments exposés sur les étagères d’une pharmacie de la capitale. Photo d’archives/Marc Fayad

Alors qu’ils se font traiter depuis des années pour des maladies chroniques, dont le diabète et l’hypertension, Claude* et son époux n’ont eu d’autre choix que de se procurer leurs médicaments à l’étranger. Et au prix fort. Car le Liban est toujours en proie aux pénuries, sur fond de levée partielle ou complète des subventions sur un grand nombre de produits, et ce depuis que la Banque du Liban a décidé de rationner les dollars accordés aux importateurs de produits pharmaceutiques. « Nous avons dépensé 1 000 euros pour acheter des médicaments en France. Nous en avons même acheté pour mon beau-frère qui a des problèmes cardiaques. Ces produits sont introuvables ici depuis des mois. Vous vous rendez compte qu’on aurait pu vivre pendant 6 mois ici avec 1 000 euros ? » soupire Claude. Jamal*, 70 ans, est traité en...
Alors qu’ils se font traiter depuis des années pour des maladies chroniques, dont le diabète et l’hypertension, Claude* et son époux n’ont eu d’autre choix que de se procurer leurs médicaments à l’étranger. Et au prix fort. Car le Liban est toujours en proie aux pénuries, sur fond de levée partielle ou complète des subventions sur un grand nombre de produits, et ce depuis que la Banque du Liban a décidé de rationner les dollars accordés aux importateurs de produits pharmaceutiques. « Nous avons dépensé 1 000 euros pour acheter des médicaments en France. Nous en avons même acheté pour mon beau-frère qui a des problèmes cardiaques. Ces produits sont introuvables ici depuis des mois. Vous vous rendez compte qu’on aurait pu vivre pendant 6 mois ici avec 1 000 euros ? » soupire Claude....
commentaires (1)

Il suffit de recycler les usines de Captagon. L’infrastructure et le matériel sont les mêmes, il n’y a que la matière première qui change. Et avec toute cette capacité nous pourrions devenir les premiers exportateurs mondiaux de médicaments…

Gros Gnon

09 h 56, le 31 mars 2022

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Commentaires (1)

  • Il suffit de recycler les usines de Captagon. L’infrastructure et le matériel sont les mêmes, il n’y a que la matière première qui change. Et avec toute cette capacité nous pourrions devenir les premiers exportateurs mondiaux de médicaments…

    Gros Gnon

    09 h 56, le 31 mars 2022

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