
Le chef de l'Etat, Michel Aoun, au côté de l'Archevêque de Canterbury, Justin Welby, au palais présidentiel de Baabda, le 25 mars 2022. Photo Ani
Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a déploré une nouvelle fois, vendredi, que "le Liban continue de payer le prix des répercussions de la guerre en Syrie", lors d'un entretien avec l'Archevêque de Canterbury, Justin Welby, au palais de Baabda.
"Le Liban continue de payer le prix des répercussions de la guerre en Syrie, sachant qu'il accueille des réfugiés syriens et que la communauté internationale ne cherche pas à favoriser leur rapatriement", a dénoncé M. Aoun, en recevant l'Archevêque de Canterbury, chef spirituel des Anglicans. Le prélat a estimé, de son côté, que "l'appel au rapatriement des réfugiés est lancé par d'autres pays" qui souffrent également de ce problème, sans donner plus de détails sur la situation au Liban.
Avec la guerre civile déclenchée en 2011, 6,6 millions de Syriens se sont réfugiés à l'étranger, s'installant dans leur écrasante majorité dans les pays voisins, notamment la Turquie et le Liban, qui affirme accueillir sur son sol près de 1,5 million de Syriens, dont près d'un million inscrits auprès de l'ONU en tant que réfugiés, alors qu'il est en proie à un sévère effondrement socio-économique et financier depuis 2019.
Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a déploré une nouvelle fois, vendredi, que "le Liban continue de payer le prix des répercussions de la guerre en Syrie", lors d'un entretien avec l'Archevêque de Canterbury, Justin Welby, au palais de Baabda."Le Liban continue de payer le prix des répercussions de la guerre en Syrie, sachant qu'il accueille des réfugiés syriens et que la...
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