Derrière l’escalade contre le secteur bancaire, un agenda politique ?
Si les motivations de la magistrate Ghada Aoun, proche du camp présidentiel, sont dénoncées de part et d’autre, cela ne signifie pas pour autant que les enquêtes qu’elle mène sont infondées.
La juge Ghada Aoun lors de l’une de ses perquisitions à la compagnie Mecattaf en avril 2021. Photo Marc Fayad
Où commence le judiciaire et où s’arrête la politique ? Comme souvent au Liban, la frontière entre ces deux mondes est particulièrement floue dans le bras de fer qui oppose ces derniers jours une partie de la justice libanaise au secteur bancaire et...
Où commence le judiciaire et où s’arrête la politique ? Comme souvent au Liban, la frontière entre ces deux mondes est particulièrement floue dans le bras de fer qui oppose ces derniers jours une partie de la justice libanaise au secteur bancaire et...
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Le problème, avec Riad Salamé, c'est que "son corps est habillable", comme on dit en libanais, quelle que soit la faction qui veut avoir sa peau! Certes, il n'est pas seul responsable de la crise financière qui paralyse le Liban depuis plus de deux ans, mais il en assume une imporatante part de responsabilité...
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Le problème, avec Riad Salamé, c'est que "son corps est habillable", comme on dit en libanais, quelle que soit la faction qui veut avoir sa peau! Certes, il n'est pas seul responsable de la crise financière qui paralyse le Liban depuis plus de deux ans, mais il en assume une imporatante part de responsabilité...
Georges MELKI
11 h 00, le 21 mars 2022
Peut-on savoir 9 mois après la casse des portières et des serrures, ce qu'a trouvé Mme Aoun chez Mecattaf ?Rien, probablement. Puisque le procureur financier n'a rien trouvé d'illégal chez Mecattaf. Alors, les réparations Mme. Et ce jeu continue avec d'autres malheureusement, sans que personne n'arrive à la freiner !?
Esber
15 h 54, le 19 mars 2022
Celui qui s'en prend à la juge Aoun n'a rien à perdre puisqu'il déjà transféré et déposé ses millions dans des banques étrangères.
Hitti arlette
15 h 27, le 19 mars 2022
A part le problème du timing électoral, ne confondons pas le cas des frères Salameh avec le cas des banques. Ce sont tous deux des cas politiques par excellence, mais dans le premier il y a une très forte présomption de corruption. Dans le cas des banques, rien n’est clair, ni même les chefs d’accusation contre elles. Si le but est de maximiser le recouvrement des dépôts, ce n’est probablement pas en fermant les banques qu’on y arrivera. La banque centrale et l’état sont les premiers coupables, ne nous leurrons pas. Les banques partagent certainement la responsabilité, mais c’est un effondrement du système et non un problème spécifique d’une ou de plusieurs banques.
Akote De Laplak
11 h 42, le 19 mars 2022
Peut etre que Ghada Aoun ne vise qu'un seul "bord", mais il est loin d'etre innocent.
Alors, c'est toujours bon a prendre, en attendant le juge qui s'en prendra aux autres "bords".
Kellon ya3ne kellon !
Michel Trad
11 h 18, le 19 mars 2022
YAANI, Ms Jalkh devrait etre plus objective et pragmatique meme si son boulot est de relater - ce qu'elle pense-,
Objective par ce que donner du ""les enquêtes que ghada aoun mène ne sont pas infondées"" c'est lui donner carte blanche malgre LES REALITES...
Pragmatique par ce que meme si ce que ms Jalkh pense etait VRAI, notre triste realite reelle au Liban veut que nous nous interdisions de, encore plus-enfoncer le(s) clous dans ce qui reste de peau a ce pays, a moins d'etre assures d'une renaissance salutaire.
CE QUE GHADA AOUN & MS JALKH SONT TRES LOIN DE NOUS ASSURER
Gaby SIOUFI
11 h 07, le 19 mars 2022
C’est surtout ke timing qui intrigue et amuse si l’on pet dire les libanais. Comment pendant 10 ans de vols, d’arnaques,et de malversations auxquel ont participé tous ces politiciens ont pu avoir lieu sans qu’aucun ne daigne les dénoncer ou se pencher sur le problème au niveau judiciaire pour arrêter l’hémorragie et maintenant ils viennent nous faire croire qu’il sont vertueux et don la chasse aux pourris dont ils font parie parce qu’un échéance électorale approche et qu’ils sont menacés d’être punis pour tous leurs crimes de toutes sorte et s’érigent en justicier de pacotille en menant un chasse aux sorcières par une sorcière dont tout le monde connaît son penchant politique qui ne trompe personne quant à sa volonté de crucifier les opposants de son camp et uniquement eux. Une justice se veut égalitaire, alors pourquoi une obstruction à la justice de leur part est tolérée pour protéger les criminels du massacre du port, les manipulateurs du cours du dollars et les trafiquants de tout genre et passent sous silence. Cela ne relève plus d’une justice mais d’un jeu politique crasseux et minable qu’on le veuille ou pas. Assez brasser du vent on connaît vos motivations et elles n’ont jamais été honorables ni même salutaires.
Le problème, avec Riad Salamé, c'est que "son corps est habillable", comme on dit en libanais, quelle que soit la faction qui veut avoir sa peau! Certes, il n'est pas seul responsable de la crise financière qui paralyse le Liban depuis plus de deux ans, mais il en assume une imporatante part de responsabilité...
11 h 00, le 21 mars 2022