Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Appel à la lumière céleste !

Près de dix semaines nous séparent des supposées élections parlementaires. Or il est indéniable de noter que les mouvements réformateurs de l’opposition n’ont pas réussi à s’unifier face à la clique dirigeante actuelle. Jusqu’à ce jour, il n’y a ni coalition ni autre alignement de ces forces. Ce morcellement est dû, d’une part, au fait que certains membres de ladite « société civile » insistent à y aller solo et exclure d’autres composantes n’adhérant pas à leurs mêmes principes ou considérées comme être ternies d’un passé controversé. D’autre part, ces mêmes partis d’opposition ne communiquent pas entre eux, séparés par beaucoup d’erreurs de parcours, de mésententes et désaccords aux niveaux stratégique et même personnel. En fait, tous ces groupes, mouvances et groupuscules n’ont pas réussi à même organiser un dialogue ou un débat, ni même à composer une simple déclaration commune. Ces mêmes groupes n’ont pas envisagé de s’accorder sur le plus petit des dénominateurs communs en vue de débouter les forces de facto au pouvoir et d’obtenir une majorité dominante. Les listes des candidats et coalitions embryonnaires ne se conforment pas même à une simple charte, un accord ou à des principes émis collectivement. Dans ces conditions désolantes, le peuple libanais désespéré est résigné et doute que son vote puisse changer le statu quo.

Or la crise augmente jour après jour, entraînant avec elle le danger croissant d’une faillite à tous les niveaux incluant l’identité même du pays et, bien sûr, la perte permanente de sa souveraineté. Nous souffrons d’un découragement chronique, d’une médiocrité omniprésente et d’une léthargie asphyxiante. Il est donc impératif de donner un choc à ce marasme du peuple et à ces mouvances qui se veulent réformatrices.

Une des solutions préconisées est d’exhorter les hautes autorités religieuses à jouer un rôle de « guides spirituels » pour escorter les fidèles de tout bord vers un sursaut national à participer dans les élections prochaines, mais aussi inciter la conscience et l’amour-propre même de ces groupes et groupuscules révolutionnaires.

J’invite donc le patriarche maronite Béchara Raï à regrouper des composantes spirituelles acquises à la cause de l’État souverain pour formuler ce message tellement simple des principes immuables sur lesquels se posent les fondements d’une nation souveraine, d’un État de droit et de citoyens qui aspirent à la stabilité et la croissance. Le patriarche maronite, Dar el-Fatwa avec le mufti de la République, le métropolite grec-orthodoxe, le cheikh Akl, et d’autres prélats et composants islamo-chrétiens devraient de ce fait se retrouver urgemment pour reconfirmer ces principes de base communs. De ce fait pourrait découler une déclaration tonitruante encourageant les Libanais, croyants et non-croyants de tout bord et toutes confessions à croire au changement, à participer aux élections prochaines, à élire des opposants dignes et qui adhèrent à ces mêmes principes de base de souveraineté, neutralité, État de droit, sécurité, justice et paix.

Pourvu que cela se réalise, ait un effet catalyseur auprès du peuple, et propulse ces forces imbues et disloquées à adopter et défendre l’intégrité de ces principes, et que cela mène au changement tant convoité !

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Près de dix semaines nous séparent des supposées élections parlementaires. Or il est indéniable de noter que les mouvements réformateurs de l’opposition n’ont pas réussi à s’unifier face à la clique dirigeante actuelle. Jusqu’à ce jour, il n’y a ni coalition ni autre alignement de ces forces. Ce morcellement est dû, d’une part, au fait que certains membres de ladite « société civile » insistent à y aller solo et exclure d’autres composantes n’adhérant pas à leurs mêmes principes ou considérées comme être ternies d’un passé controversé. D’autre part, ces mêmes partis d’opposition ne communiquent pas entre eux, séparés par beaucoup d’erreurs de parcours, de mésententes et désaccords aux niveaux stratégique et même personnel. En fait, tous ces groupes, mouvances et...
commentaires (0) Commenter

Commentaires (0)

Retour en haut