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Pour Siniora, le TSL confirme "l'implication du Hezbollah" dans l'assassinat de Rafic Hariri

Pour Siniora, le TSL confirme

L'ex-Premier ministre Fouad Siniora (c) se recueillant sur la tombe de l'ancien chef du gouvernement Rafic Hariri, le 14 février 2022 à Beyrouth. Photo Anwar Amro/AFP

L'ex-Premier ministre Fouad Siniora, compagnon de route de Rafic Hariri, ancien chef du gouvernement libanais assassiné en 2005, s'est félicité vendredi de la décision prise la veille par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui est revenu sur la décision de la chambre de première instance et a jugé coupables en appel deux membres présumés du Hezbollah. Pour ce routier sunnite de la politique, ce jugement "confirme l'implication" du parti chiite dans l'assassinat.

"La chambre a décidé à l’unanimité d’annuler les acquittements de Hassan Habib Merhi et Hussein Oneissi. Nous déclarons à l’unanimité M. Merhi et M. Oneissi coupables", avait annoncé la juge présidente du TSL, Ivana Hrdlickova, qui avait déjà condamné à la perpétuité en 2020 par contumace un autre membre présumé du Hezbollah, Salim Ayache, notamment pour homicide intentionnel.

"Ce développement vient prouver la justesse de la position du Liban de recourir à un tribunal international pour juger les criminels", a estimé M. Siniora dans un communiqué.

Le TSL a été instauré à la faveur de la résolution 1757 du Conseil de sécurité, alors que M. Siniora était à la tête du gouvernement libanais. Pour l'ex-Premier ministre, cette position est d'autant plus justifiable que "chaque jour, il s'avère que la justice libanaise est incapable de faire la lumière sur plusieurs crimes, dont la double explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth". "Nous étions les premiers à plaider (dès le 5 août 2020) pour une commission internationale ou arabe d'enquête", a rappelé M. Siniora.

L'investigation sur la déflagration d'août 2020 fait du surplace depuis des mois, en raison d'ingérences politiques flagrantes contre le juge Tarek Bitar, en charge du dossier, notamment de la part de plusieurs personnalités politiques de tous bords poursuivies par le magistrat, dont certaines sont proches du Hezbollah et du mouvement Amal du président du Parlement, Nabih Berry.

"La décision du TSL remet les pendules à l'heure, et révèle l'implication du Hezbollah dans le meurtre de Rafic Hariri, et met ce parti à nu", a affirmé M. Siniora, appelant le parti chiite à remettre sans plus tarder les coupables à la justice".

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait déjà fait savoir qu'il ne remettrait pas les membres de son parti condamnés par le TSL. Aucun d'eux n'a comparu devant le tribunal et ils sont actuellement considérés en cavale.

L'ex-Premier ministre Fouad Siniora, compagnon de route de Rafic Hariri, ancien chef du gouvernement libanais assassiné en 2005, s'est félicité vendredi de la décision prise la veille par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui est revenu sur la décision de la chambre de première instance et a jugé coupables en appel deux membres présumés du Hezbollah. Pour ce routier sunnite de la...