Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, effectuera une visite officielle au Vatican et en Italie du 20 au 23 mars, selon l'ordre du jour de la réunion du Conseil des ministres prévue jeudi.
La formation d'une délégation censée accompagner le président est, en effet, au programme de la prochaine réunion du gouvernement.
Le Vatican a manifesté, à maintes reprises, son inquiétude pour le Liban et assuré être prêt à aider son peuple, alors que le pays continue de s'enliser dans une crise pluridimensionnelle inédite.
Début février, le chef de la diplomatie du Vatican, Mgr Paul Gallagher, avait appelé depuis Beyrouth la communauté internationale à "aider le Liban à mettre un terme à sa crise économique". L'archevêque avait également assuré que le Vatican était prêt à parrainer un dialogue national entre les partis politiques, si une demande officielle en est faite par les formations concernées. Il s'était montré, lors d'une réunion avec le président, inquiet pour le Liban, estimant que "l'avenir du pays n'est pas assuré", et avait profité de cette occasion pour critiquer la classe politique et annoncer que le pape se rendra prochainement à Beyrouth, sans donner de date.
Fin novembre, le souverain pontife avait assuré au Premier ministre Nagib Mikati, en visite officielle au Vatican, qu'il œuvrait à "un effort commun" pour aider le Liban à se redresser. Lors d'une visite à Chypre début décembre, il s'était dit "très préoccupé" par la crise libanaise.
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