Un deuxième groupe de Libanais ayant fui l'invasion militaire russe de l'Ukraine est arrivé à Beyrouth vendredi matin, deux jours après un premier groupe de quarante étudiants.
Jeudi, l'ambassadrice du Liban en Roumanie, Rana Mokaddem, avait confirmé à l'Orient-Le Jour qu'un deuxième rapatriement était imminent, détaillant les chiffres suivants : le vol de 50 rapatriés a été financé par le gouvernement, celui de 70 autres par l'homme d'affaires libanais Mohammad Mourad, et 10 autres par un homme d'affaires de la famille Khalil. D’autres rapatriés ont réglé leur propre voyage, avait-elle indiqué.
"Nous sommes rentrés en Roumanie, avec l'aide précieuse des ambassades roumaine et libanaise sur place", a témoigné un jeune Libanais fraîchement arrivé à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB), au micro de la chaîne LBCI. Un autre raconte son périple : "Nous sommes partis lundi de Kharkov, qui était très touchée par les bombardements. On a fait 30 heures de train pour arriver aux frontières, et enfin nous voilà ici."
Les autorités libanaises peinaient jusque-là à rapatrier les ressortissants nationaux bloqués en Ukraine. Un formulaire en ligne a été mis à la disposition des Libanais résidant en Ukraine et souhaitant quitter le pays, par le ministère des Affaires étrangères. Dans le même temps, l'offensive russe s'intensifie au neuvième jour de l'invasion ; les forces russes ont pris le contrôle de la première centrale nucléaire du pays après l'avoir bombardée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Qualifiée d'"opération militaire spéciale" par Moscou, l'offensive russe en Ukraine a déjà fait des centaines de morts et des milliers de blessés, militaires et civils.
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