Maoulaoui, en Tunisie, invité par son homologue égyptien à se rendre au Caire

Le ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, qui se trouve à Tunis depuis mardi dans le cadre d'une réunion des ministres arabes de l'Intérieur, a été invité mercredi par son homologue égyptien à se rendre au Caire, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Mahmoud Toufic a transmis cette invitation à M. Maoulaoui avant le début de la réunion des ministres qui se tient dans la capitale tunisienne. Le responsable libanais a profité de cette occasion pour remercier Le Caire pour son "soutien continu au Liban en ces temps difficiles pour la population libanaise". Un accord avec l'Egypte, encore en phase de négociation, doit permettre d'acheminer du gaz au Liban, via la Syrie, à l'heure où le pays est en grave crise économique depuis 2019.

Par ailleurs, M. Maoulaoui s'est entretenu avec le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur des Émirats arabes unis, ainsi qu'avec le ministre de l'Intérieur de Bahreïn. Ce dernier a salué "les positions justes et audacieuses" prises par le ministre libanais. Ce dernier avait demandé au parquet général d’engager des poursuites en justice contre les organisateurs et participants à deux meetings hostiles à Bahreïn, organisés en début de semaine à Beyrouth, en dépit de l’interdiction des autorités libanaises qui tentent de résoudre la crise diplomatique avec les pays du Golfe.

M. Maoulaoui a de son coté assure qu'il était "engagé a faire tout ce qui est nécessaire pour renforcer les relations bilatérales et faire de l'initiative koweïtienne un succès". Une feuille de route arabe avait été transmise à Beyrouth par le Koweït en janvier, comprenant plusieurs requêtes de la communauté internationale, comme l'organisation des législatives et le lancement de réformes, ainsi que certains points comme l’appel au respect de la résolution 1559 de l'ONU. Fin janvier, le Koweït avait annoncé que la réponse du Liban aux propositions était "à l'étude" et que des décisions seraient prises sur la suite à donner à cette initiative. Mais aucun retour n'a encore été signalé.

Mardi, Bassam Maoulaoui a eu une série d'entretiens avec ses homologues arabes, notamment ceux d'Oman, de Palestine, et du Koweït, ainsi que d'autres responsables sécuritaires, notamment d'Europol.