Le Kremlin a accusé samedi l'Ukraine, au troisième jour de l'invasion russe du pays, d'avoir fait capoter une trêve en refusant des négociations.
"Hier dans la journée (vendredi), s'attendant à des négociations, le président russe a ordonné l'arrêt de l'avancée de l'essentiel de forces" de Moscou, a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Etant donné que la partie ukrainienne a refusé les négociations, l'avancée des forces russes a repris aujourd'hui", a-t-il ajouté.
La Russie avait indiqué vendredi avoir proposé des pourparlers à Minsk, capitale du Bélarus, pays allié d'où Moscou a lancé son offensive sur Kiev. Quelques heures plus tard, Vladimir Poutine avait appelé l'armée ukrainienne à faire un coup d'Etat et qualifié son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et son entourage de "clique de drogués et de néonazis". Washington avait jugé que l'ouverture russe ne pouvait être jugée crédible.
Interrogé sur les sanctions qui se multiplient, M. Peskov les a jugées "prévisibles" et assuré que des "mesures sont en train d'être prises pour minimiser leur effet pour tous les secteurs de l'économie". "Puis, il faudra développer les mesures de représailles", a-t-il conclu.
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