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Politique - Liban

Législatives : Baha’ Hariri passe la seconde

A la veille de la commémoration de l’assassinat de son père Rafic Hariri, l’homme d’affaires a martelé les grands axes de sa campagne électorale. 

Législatives : Baha’ Hariri passe la seconde

Baha' Hariri. Photo Facebook @BahaaHaririOfficial

Dans une interview dimanche soir à Sawt Beirut International, Baha’ Hariri, fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, a annoncé que son parti Sawa li Lubnan présentera une trentaine de candidats lors des législatives qui doivent se tenir le 15 mai prochain. Concernant sa propre candidature, l’homme d’affaires qui vit en dehors du Liban depuis 17 ans, est resté évasif, considérant que ce n’était pas une question prioritaire pour le moment.

L’aîné de la famille Hariri a pourtant décliné ce qui ressemble à un programme politique pendant près d’une heure, insistant surtout sur la réconciliation entre le Liban et les pays du Golfe. L’Arabie saoudite a annoncé le 29 octobre dernier la quasi-rupture de ses relations diplomatiques avec Beyrouth, estimant que le pays est sous la coupe du Hezbollah. "Nous ne coopérons pas avec le Hezbollah", a dit dimanche Baha' Hariri comme pour se distancer de la politique de modus vivendi prônée pendant des années par son frère, Saad Hariri, leader du Courant du Futur. Connu sous le titre respectueux de "cheikh Baha'" dans les monarchies arabes du Golfe, le milliardaire sunnite avait déclaré en novembre dernier qu'au Liban, "il faut commencer par écarter du pouvoir la majorité hostile à l’Arabie saoudite et aux pays du Golfe”.

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L’interview intervient moins d’un mois après le retrait politique de Saad Hariri qui ne pouvait plus compter depuis 2017 sur le soutien de son parrain saoudien. Le 28 janvier, cinq jours après l’annonce de Saad Hariri, Baha' avait déclaré qu'il allait "se lancer dans la bataille pour reprendre le Liban et sa souveraineté", sans toutefois annoncer clairement sa volonté de se présenter aux élections du 15 mai. Dans un message enregistré, il avait également évoqué le fait qu’il serait bientôt de retour au pays. Critiquant à demi-mot la décision de son frère, il avait estimé que "faire peur en agitant le spectre du vide au niveau d'une composante de la société libanaise ne sert que les ennemis de la nation".

Baha' Hariri, qui se revendique à la fois comme l’héritier politique de son père et le porte-voix de la contestation populaire via son mouvement Sawa li Lubnan, a tenté dimanche de jouer sur les deux tableaux. Il a insisté d’une part sur la nécessité de lutter contre la corruption et de ne faire aucun compromis avec la classe politique traditionnelle, tout en faisant plusieurs appels du pied à la communauté sunnite. "Je n’accepterai pas que la communauté sunnite soit marginalisée et je lui promets de lui rendre ses droits", a dit l’aîné des Hariri. Insistant sur l’importance de l’héritage de son père, il a appelé à la mise en œuvre de "l’accord de Taëf" et à la "séparation entre la religion et l’État". 

Dans une interview dimanche soir à Sawt Beirut International, Baha’ Hariri, fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, a annoncé que son parti Sawa li Lubnan présentera une trentaine de candidats lors des législatives qui doivent se tenir le 15 mai prochain. Concernant sa propre candidature, l’homme d’affaires qui vit en dehors du Liban depuis 17 ans, est resté évasif,...

commentaires (2)

PAUVRE LIBAN, PAUVRES LIBANAIS. avoir, encore a ce jour , a supporter des conneries pareilles ? trop c'ect trop !

Gaby SIOUFI

10 h 47, le 15 février 2022

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Commentaires (2)

  • PAUVRE LIBAN, PAUVRES LIBANAIS. avoir, encore a ce jour , a supporter des conneries pareilles ? trop c'ect trop !

    Gaby SIOUFI

    10 h 47, le 15 février 2022

  • POUR LE MOMENT RIEN QUE DES PAROLES. SAAD HARIRI A PAYE SA SOUMISSIOM AUX INTIMIDATIONS ET MENACES DE GUERRE CIVILE, QU,IL VOULAIT EVITER MALHEUREUSEMENT A TOUT PRIX , DU TANDEM CHIITE... LE LOUP BARBU ET LE RENARD BERRIOTE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 49, le 14 février 2022

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