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Économie - Électricité

Pour Hochstein, le Liban doit diversifier ses sources d’énergie

Pour Hochstein, le Liban doit diversifier ses sources d’énergie

De g. à d.: l’ambassadrice des États-Unis Dorothy Shea, l’émissaire américain Amos Hochstein et le Premier ministre Nagib Mikati au Grand Sérail. Photo AFP

L’émissaire américain Amos Hochstein, en déplacement à Beyrouth pour relancer les pourparlers indirects entre le Liban et Israël autour de la délimitation de leur frontière maritime, a estimé dans un entretien accordé mercredi soir à la chaîne LBCI que le Liban avait intérêt à diversifier son « portefeuille énergétique » à long terme. « Le Liban a la chance d’avoir un certain nombre de choses à sa disposition. Vous pouvez avoir plus d’énergies renouvelables et plus d’énergie solaire. Toutes les conditions sont réunies pour (développer) le solaire et l’éolien. Vous pourriez également avoir du gaz naturel dans votre (zone maritime) », a-t-il souligné avant de conclure que la diversification devait s’ériger en « but ultime ».

« Je ne pense pas que les États-Unis, la Banque mondiale ou n’importe qui d’autre dans la région veut voir le Liban dépendre de la Syrie pour son énergie. Cela n’arrivera pas », a-t-il ajouté en faisant référence aux deux projets lancés dans le cadre de l’initiative américaine dévoilée en août dernier pour importer au Liban de l’électricité jordanienne et du gaz égyptien via le territoire syrien. « C’est un début, et vu où le Liban se situe aujourd’hui, il lui faudra partir de là », a encore affirmé le responsable américain soulignant que la seule source d’approvisionnement stable de carburant pour les centrales d’Électricité du Liban était l’accord liant le pays à l’Irak et lui permettant d’échanger chaque mois des quantités de carburant irakien avec du fuel fourni par des sociétés tierces et compatible avec les centrales libanaises.

Le contrat avec l’Égypte

Amos Hochstein est également revenu sur l’état d’avancée du projet consistant à importer du gaz égyptien, et qui en est encore au niveau de la phase de négociations des contrats. « Le Liban vit une crise économique aiguë, ce qui complique tout processus au niveau des paiements. C’est pour cela que les arrangements sur lesquels nous avons travaillé cherchent à mettre à contribution la Banque mondiale (qui doit d’autant plus vouloir mitiger les risques que le Liban est en défaut de paiement sur ses obligations en devises – les eurobonds – depuis mars 2020, NDLR). Pour cela un nombre de mesures doivent être prises pour trouver un arrangement contractuel entre le Liban et l’Irak, à des conditions qui satisfont la BM », a encore expliqué Amos Hochstein avant d’affirmer : « Je pense que nous réalisons des progrès significatifs (…) et j’espère que cela ne pourrait plus être qu’une question de semaines avant que ce soit fait. » L’émissaire a aussi évoqué l’autre volet de l’initiative, qui vise à importer du courant jordanien à hauteur de près de 300 mégawatts, et dont les contrats ont été signés le 26 janvier dernier entre les trois parties : Liban, Syrie et Jordanie. « Nous sommes encore en train d’étudier l’accord avec la Jordanie sur la synchronisation et l’interconnexion », a-t-il déclaré. Fin janvier, les autorités libanaises avaient estimé que l’accord pourrait commencer à être opérationnel dans les deux mois. La Banque mondiale doit en outre valider la demande de prêt formulée par le gouvernement libanais à cet effet. Le directeur régional de la BM, Saroj Kumar Jha, avait lui déclaré dans la presse que la décision de financer ou non l’un ou l’autre des volets de l’initiative américaine était conditionnée à l’adoption d’un plan de réforme du secteur de l’électricité.

Amos Hochstein a rappelé que si ces deux volets ne permettraient d’augmenter la production d’électricité au Liban que de quelques heures seulement, ils pourraient en cas de succès être augmentés. Il a enfin insisté sur l’aménagement de la loi César que les États-Unis sont prêts à mettre en place pour rendre possible le transport vers le Liban et via la Syrie du courant jordanien et du gaz égyptien, précisant qu’elle ne reflétait pas une volonté de normaliser ni de près ni de loin les relations de son pays avec le régime de Bachar el-Assad. « Les sanctions en place restent en place » a-t-il déclaré. Promulguée fin 2019, la loi César sanctionne le régime syrien, ainsi que toute personne ou entité qui fait affaire avec le pouvoir en place à Damas.

L’émissaire américain Amos Hochstein, en déplacement à Beyrouth pour relancer les pourparlers indirects entre le Liban et Israël autour de la délimitation de leur frontière maritime, a estimé dans un entretien accordé mercredi soir à la chaîne LBCI que le Liban avait intérêt à diversifier son « portefeuille énergétique » à long terme. « Le Liban a la chance...

commentaires (2)

Évidemment monsieur ! Seulement les prédateurs mafieux que nous avons ne pensent qu’à se court-circuiter étant donné que leurs clans sont incompatibles. Ensuite, ils ignorent ce qu’est l’écologie et sont pouilleux, ,, bref des sots primaires , contrairement à nos voisins du sud qui ont su rester groupés et solidaires les uns des autres.

Wow

19 h 57, le 11 février 2022

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Commentaires (2)

  • Évidemment monsieur ! Seulement les prédateurs mafieux que nous avons ne pensent qu’à se court-circuiter étant donné que leurs clans sont incompatibles. Ensuite, ils ignorent ce qu’est l’écologie et sont pouilleux, ,, bref des sots primaires , contrairement à nos voisins du sud qui ont su rester groupés et solidaires les uns des autres.

    Wow

    19 h 57, le 11 février 2022

  • Eh merci Hochstein. On sait cela bass yimkin Mikati de Birmanie ne le savait pas ou ne veut pas le savoir. On a les gouvernants que l'on mérite.

    PPZZ58

    19 h 20, le 11 février 2022

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