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Dernières Infos - Explosion au port de Beyrouth

Des familles de victimes affirment ne pas avoir de candidat aux législatives

Des familles de victimes affirment ne pas avoir de candidat aux législatives

La mère de Jessica, l'une des plus de 200 victimes de l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, tient un portrait de sa fille, le 4 novembre 2021 devant les lieux du drame. Photo Matthieu Karam

Des familles de victimes de l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth ont affirmé qu'elles n'avaient aucun candidat aux élections législatives du 15 mai, se défendant de toute politisation de leur cause, alors qu'elles attendent toujours que justice soit faite dans ce drame qui a dévasté la capitale et fait plus de 200 victimes et 6.500 blessés.

Dans un communiqué publié au nom des "proches des martyrs, victimes et blessés de l'explosion au port de Beyrouth", ces familles, qui se démarquent d'un autre collectif fondé sous l'influence du Hezbollah, ont appelé à "ne pas instrumentaliser" leur cause "à des fins électorales". Elles ont ensuite assuré "ne pas avoir de candidats" en leur nom, soulignant que leur cause "est dépourvue de toute ambition personnelle".

Le collectif a enfin appelé à ce que justice soit rendue, alors que l'enquête fait du surplace depuis des mois, face aux ingérences politiques de responsables et anciens responsables de toutes parts, poursuivis par le juge Tarek Bitar, en charge de l'instruction.

La déflagration au port a été provoquée par un incendie dans un hangar contenant des centaines de tonnes de nitrate d'ammonium stockés depuis 2014, au vu et au su de nombreux dirigeants et responsables administratifs. Ces responsables réclament le dessaisissement du juge. en charge de l'enquête. De plus, dernièrement, le départ à la retraite d’un membre de l’assemblée plénière de la Cour de cassation a fait perdre à cette instance le quorum requis pour la tenue de ses réunions, alors même que c'est elle qui est compétente pour statuer sur les actions en responsabilité de l’État contre "les fautes lourdes" des magistrats. L'assemblée plénière ne peut donc plus désormais se pencher sur de tels recours, dont le dernier en date a été présenté le 3 décembre par l’ancien ministre des Travaux publics Youssef Fenianos, objet d’un mandat d’arrêt par contumace à l'instar d'autres actuels et anciens responsables politiques. Entre-temps, l'enquête est donc gelée sur les volets concernant Youssef Fenianos et tout plaignant qui introduirait un recours similaire à celui de l'ex-ministre.

Des familles de victimes de l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth ont affirmé qu'elles n'avaient aucun candidat aux élections législatives du 15 mai, se défendant de toute politisation de leur cause, alors qu'elles attendent toujours que justice soit faite dans ce drame qui a dévasté la capitale et fait plus de 200 victimes et 6.500 blessés.Dans un communiqué publié au nom des...