Le ministre de la Santé s'attend à une stabilisation des contaminations, 7.592 nouveaux cas et 15 décès en 24h

Alors que le ministre de la Santé, Firas Abiad, s'attend à une stabilisation dans les nouvelles contaminations au coronavirus après une flambée des cas, le Liban a enregistré, durant les dernières 24h, 7.592 contaminations supplémentaires, dont 189 en provenance de l'étranger, ainsi que 15 décès, selon le bilan quotidien publié mardi par le ministère de la Santé.

Le bilan fait également état de 711 hospitalisations, dont 368 aux soins intensifs. Quant au taux d'occupation des lits réservés aux patients souffrant du coronavirus, il est de 62% et monte à 74% dans les unités de soins intensifs. Depuis son apparition dans le pays en février 2020, la pandémie a fait un total de 833.871 contaminations au Liban, dont 9.412 décès. Globalement, le taux de positivité par rapport au nombre de tests effectués au cours des 24 heures écoulées demeure alarmant après les fêtes de fin d'année, et s'élève à 19,3%.

Côté vaccination, 46,6% des personnes éligibles ont reçu une première dose de vaccin contre le virus, et 37,6% les deux doses requises avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. De leur côté, 19% des personnes ont déjà reçu leur troisième dose depuis le début de la campagne de rappel en octobre 2021.

Abordant la situation endémique avec le patriarche maronite, Béchara Raï, le ministre de la Santé a dit mardi s'attendre à une "stabilisation" dans les nouvelles contaminations et le nombre des hospitalisations "Même si ce nombre n'augmente pas, les hôpitaux doivent rester en état de préparation, et des ailes dédiées au Covid doivent être mises en place le cas échéant", a souligné M. Abiad. Il a estimé qu'il était nécessaire que les établissements de santé privés soient mis à contribution, et promis de tenir une réunion avec le secteur afin de se pencher sur cette question.

Le président de la commission parlementaire de la Santé, le député Assem Araji, a lui aussi tenu des propos similaires, affirmant que "le nombre de contaminations est élevé, mais n'exerce pas de pression sur les hôpitaux". "Cela veut dire que le variant Omicron ne constitue pas de danger", a-t-il affirmé. Il a toutefois appelé la population à se vacciner contre le Covid-19, rappelant que la vaccination protège contre les formes graves du coronavirus.