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Monde - Kazakhstan

Deux proches de l’ancien président Nazarbaïev quittent d’importants postes

Deux proches de l’ex-président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev ont quitté hier leurs postes au sein d’influentes structures, nouveau signe d’une mise à l’écart du cercle de celui qui a dirigé ce pays d’Asie centrale pendant trois décennies. Ces départs interviennent deux semaines après des émeutes meurtrières ayant secoué le Kazakhstan et mené à une brève intervention militaire russe. La colère des manifestants était notamment dirigée vers M. Nazarbaïev, accusé d’avoir fait prospérer la corruption. Timour Koulibaïev, 55 ans, gendre de l’ex-président, a annoncé dans un communiqué quitter la tête du puissant lobby des affaires Atameken, la Chambre nationale des entrepreneurs kazakhs. Il est l’époux de Dinara Koulibaïeva, l’une des filles de M. Nazarbaïev, âgé de 81 ans. Le couple contrôle la grande banque Halyk et a un poids important dans le secteur-clé du pétrole. M. Koulibaïev est considéré comme l’un des hommes les plus riches du pays. Il n’a pas expliqué sa démission, mais a appelé le lobby à suivre les priorités définies pour les entreprises par le successeur de M. Nazarbaïev, le président actuel Kassym-Jomart Tokaïev. Autre signe du déclin des proches de M. Nazarbaïev, la présidence a confirmé hier que le neveu de l’ex-président, Samat Abich, avait été limogé de son poste en tant que directeur adjoint du puissant Comité de sécurité nationale. Pendant les émeutes, les autorités avaient annoncé que M. Abich avait été remplacé, puis qu’il s’agissait d’une simple suspension temporaire. Son limogeage est désormais confirmé. Samedi, deux autres gendres de l’ex-président Nazarbaïev avaient été écartés de la direction de grosses sociétés énergétiques. Auparavant, le patron des services de renseignements Karim Massimov, un proche de M. Nazarbaïev, avait été limogé et arrêté, accusé de « haute trahison ».

Deux proches de l’ex-président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev ont quitté hier leurs postes au sein d’influentes structures, nouveau signe d’une mise à l’écart du cercle de celui qui a dirigé ce pays d’Asie centrale pendant trois décennies. Ces départs interviennent deux semaines après des émeutes meurtrières ayant secoué le Kazakhstan et mené à une brève...

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