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Dernières Infos - Crise politique

Le dialogue national n'a pas de fins "personnelles ou partisanes", assure Aoun

Le dialogue national n'a pas de fins

Le président libanais, Michel Aoun, recevant à Baabda le cheikh Akl druze, Sami Abi el-Mona, le 10 janvier 2022. Photo Dalati et Nohra

Le président libanais, Michel Aoun, a assuré lundi que le "dialogue" national auquel il a appelé fin décembre les différentes forces politiques du pays, et qui est vu comme une ultime tentative pour lui de sauver son mandat de la crise politique actuelle, n'a pas de fins "partisanes ou personnelles" et doit "dépasser les divergences politiques". 

"Le dialogue nous concerne tous , et il n'est pas lié à des intérêts personnels ou partisans", a affirmé le chef de l'Etat qui recevait à Baabda le cheikh Akl druze, Sami Abi el-Mona. "Nous insistons sur l'importance du dialogue, qui doit dépasser les simples divergences politiques (...) lesquelles ne doivent pas nous mener à une divergence nationale concernant l'identité et l'existence du pays, ce qui risque de menacer l'unité, la souveraineté et l'indépendance du Liban", a-t-il mis en garde. 

De son côté, le chef spirituel druze a souligné que le plus important actuellement était que le Conseil des ministres se réunisse, après près de trois mois de paralysie, afin de traiter des "affaires qui intéressent les gens, dans la situation socio-économique actuelle qui n'est plus supportable". "Nous sommes en faveur du dialogue, de la rencontre et de l'ouverture", a ajouté le cheikh Akl, affirmant que "nous sommes tous dans le même bateau et notre mission est identique : sauver le Liban-message".

Le dialogue national souhaité par Michel Aoun semble de plus en plus compromis, certains acteurs ayant d'ores et déjà refusé d'y participer, comme le leader du courant du Futur Saad Hariri, qui a informé le chef de l’État de sa décision de ne participer à aucun dialogue avant les législatives de mai prochain, et le chef des Forces libanaises, Samir Geagea.

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Baabda poursuit toutefois les préparatifs des réunions que M. Aoun devrait tenir mardi et mercredi avec les chefs des partis politiques dans la perspective de les rassembler autour d'une même table. Pour le moment, le Courant patriotique libre, un parti fondé par M. Aoun, et le tandem chiite Amal-Hezbollah ont confirmé leur participation au dialogue. Le leader des Marada, Sleiman Frangié, devrait de son côté se rendre à Baabda pour un entretien avec le chef de l’État en amont d'une éventuelle invitation à une réunion élargie. Le leader druze Walid Joumblatt a estimé, quant à lui, que la principale solution à la crise réside dans la reprise des réunions gouvernementales, sans préciser s'il se rendra à Baabda pour un entretien avec le président.

Le gouvernement de Nagib Mikati, formé le 10 septembre, ne s'est effectivement plus réuni depuis le 12 octobre, en raison de dissensions entre les différentes parties politiques concernant l'enquête sur la double explosion au port de Beyrouth du 4 août 2020. 


Le président libanais, Michel Aoun, a assuré lundi que le "dialogue" national auquel il a appelé fin décembre les différentes forces politiques du pays, et qui est vu comme une ultime tentative pour lui de sauver son mandat de la crise politique actuelle, n'a pas de fins "partisanes ou personnelles" et doit "dépasser les divergences politiques". "Le dialogue nous concerne tous , et il...