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Société - Covid-19 au Liban

Le taux d'hospitalisation à "un tiers" seulement de celui observé pendant la vague de l'hiver dernier

Près de 51.000 doses de vaccins administrées au cours de deux journées de marathon ; seize personnes décédées du virus ces dernières 24 heures. 

Le taux d'hospitalisation à

Des personnes s'inscrivant pour se faire vacciner à l'hôpital gouvernemental de Saïda, le 9 janvier 2022. Photo Mountasser Abdallah

Au cours de la deuxième journée d'un marathon de vaccination organisé à la veille de la rentrée scolaire au Liban, et alors que les cas de Covid-19 flambent dans le pays depuis les fêtes, le ministre de la Santé Firas Abiad a affirmé que le taux d'occupation des hôpitaux par des patients souffrant du coronavirus représente uniquement "un tiers" des hospitalisations enregistrées lors de la vague de contaminations de l'hiver dernier. Il faut toutefois rappeler que, depuis l'année dernière, de nombreuses unités Covid ont été fermées à travers le pays.
Cette différence de taille est due à la vaccination, s'est félicité le Dr Abiad, tandis que des études internationales soulignent également la sévérité moindre des infections au variant Omicron.

Ces déclarations optimistes du ministre ont été faites alors que 4.780 nouveaux cas de Covid-19, dont 160 en provenance de l'étranger ainsi que 16 décès, ont été recensés en l'espace de 24 heures, selon le bilan du ministère de la Santé publié dimanche. 694 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 361 admises en soins intensifs. Le taux d'occupation des lits réservés aux patients souffrant du Covid-19 dans le pays est de 68% et s'élève à 83% dans les unités de soins intensifs. La pandémie a fait depuis février de l'année dernière 774.180 contaminations au Liban, dont 9.283 décès. 

Le début de 2020 avait été marqué par une crise aiguë dans les hôpitaux du Liban, qui ne disposaient pas d'assez de lits ni de ressources pour faire face à l'afflux de personnes contaminées par le virus. Des images de patients soignés à la porte des hôpitaux ou dans leurs voitures avaient alors fortement choqué l'opinion publique.

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Discours "non-scientifique" des antivax
En tournée dans plusieurs hôpitaux du Liban-Sud participant au marathon de vaccination, le ministre de la Santé a déclaré, lors de son passage à l'hôpital gouvernemental de Saïda, que le nombre de lits occupés par des patients souffrant du Covid dans le pays s'élevait "au tiers" de ceux occupés lors du pic de contaminations de l'année dernière. Selon lui, c'est la vaccination qui a permis d'éviter un hausse dramatique des hospitalisations. "S'il est vrai que l'on est face à une importante hausse des contaminations, nous voyons que les hospitalisations restent stables, ce qui est une bonne chose", a-t-il déclaré, soulignant qu'une situation similaire est également observée à l'étranger. "Le vaccin protège contre la gravité de la maladie et les hospitalisations", a-t-il insisté. Le Dr Abiad s'est aussi félicité du fait qu'une grande majorité des "personnes âgées et souffrant de maladies chroniques" sont actuellement immunisées, exprimant toutefois l'espoir que la couverture vaccinale continue de s'élargir à travers tout le pays "et notamment dans les régions éloignées".

Commentant la manifestation d'antivax organisée la veille à Beyrouth, le ministre a souligné que "la vaccination n'est pas obligatoire" et déploré les discours "non-scientifiques" prononcés lors de cet événement. 

Priorité aux élèves, enseignants et parents
Pendant sa visite à l'hôpital gouvernemental Nabih Berry de Nabatiyé, le ministre a en outre estimé que le nombre élevé de cas quotidiens devrait prochainement se réduire, rejetant l'éventualité d'un confinement qui s'apparenterait à "une mise à mort des citoyens et des travailleurs". 

Au cours de ces deux jours de marathon de vaccination, 50.903 doses ont été administrées, a annoncé en soirée le ministère de la Santé. Sur ce total, 27.526 étaient des premières doses, 11.834 consistaient en une seconde injection et 11.543 en un shot de rappel. Cette initiative a été prise afin d'immuniser en priorité les élèves, les enseignants et les parents qui le souhaitent, à la veille d'une rentrée scolaire controversée. En effet, si le ministre Abiad et son collègue à l’Éducation insistent sur un retour aux cours en présentiel afin de sauver l'année scolaire, de nombreux enseignants refusent de retourner en classe sans garantie concernant leur santé. Le Secrétariat général des écoles catholiques a ainsi décidé de laissé à chaque établissement de son réseau la décision qu'il juste "la plus appropriée" concernant une ouverture ou non des classes.

Enfin, l'association Amel International a annoncé qu'entre juin et décembre, elle avait pu administrer deux doses de vaccin à 15.000 personnes dans les camps de réfugiés syriens du Liban, selon un rapport publié par l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). Bien que la campagne de vaccination soit officiellement ouverte à toute la population résidant au Liban, certains réfugiés et immigrants ont rapporté au cours des derniers mois ne pas avoir pu se faire vacciner faute de pouvoir présenter un permis de séjour valide.

Au cours de la deuxième journée d'un marathon de vaccination organisé à la veille de la rentrée scolaire au Liban, et alors que les cas de Covid-19 flambent dans le pays depuis les fêtes, le ministre de la Santé Firas Abiad a affirmé que le taux d'occupation des hôpitaux par des patients souffrant du coronavirus représente uniquement "un tiers" des hospitalisations enregistrées lors de...

commentaires (2)

Ce n'est pas un vaccin, c'est un drôle de bidule expérimentale fabriqué par des escrocs, qui ne fonctionne en plus pas, qu'il faut injecter tous les 3 mois, et qui malgré tout n'empêche ni de contracter le virus, ni d'en tomber malade ou d'en mourir pour les cas les plus graves, puisque ce virus fait à peine plus de mort qu'une grosse grippe. Il est surtout le prétexte d'une enooorme manipulation afin d'assouvir d'autres desseins.

Nicolas ZAHAR

01 h 02, le 10 janvier 2022

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Commentaires (2)

  • Ce n'est pas un vaccin, c'est un drôle de bidule expérimentale fabriqué par des escrocs, qui ne fonctionne en plus pas, qu'il faut injecter tous les 3 mois, et qui malgré tout n'empêche ni de contracter le virus, ni d'en tomber malade ou d'en mourir pour les cas les plus graves, puisque ce virus fait à peine plus de mort qu'une grosse grippe. Il est surtout le prétexte d'une enooorme manipulation afin d'assouvir d'autres desseins.

    Nicolas ZAHAR

    01 h 02, le 10 janvier 2022

  • "… Cette initiative a été prise afin d'immuniser en priorité les élèves, les enseignants et les parents qui le souhaitent, à la veille d'une rentrée scolaire controversée …" - Oui, mais comme il faut au moins 15 jours pour que le vaccin soit efficace, on peut se demander pourquoi cette initiative n’a pas été lancée il y a au moins deux semaines…

    Gros Gnon

    18 h 29, le 09 janvier 2022

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