"Des soupçons de terrorisme dans le dossier" ont justifié l'arrestation vendredi de l'ex-ministre et homme fort du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, Noureddine Bhiri, a déclaré le ministre tunisien de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine, lundi soir.
"Il y avait des craintes d'acte terroriste touchant à la sécurité du pays, il fallait réagir", a expliqué le ministre, en précisant avoir transmis une série d'éléments au ministère de la Justice et au parquet qui "ont tardé" à prendre des mesures. Le ministre a dit avoir décidé alors d'"appliquer rapidement" la "mise sous contrôle judiciaire" de M. Bhiri.
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