4.537 nouvelles contaminations et 15 décès en 24 heures

Au lendemain d'un renforcement du contrôle des mesures sanitaires dans un Liban où le variant Omicron est désormais en phase de transmission locale, les chiffres liés à la pandémie continuent d'alarmer. Jeudi, le bilan officiel du ministère de la Santé fait état de quinze décès et 4.537 nouvelles contaminations en 24 heures, dont 204 provenant de l'étranger. 12,2% des tests de dépistage effectués au cours des dernières 24 heures se sont avérés positifs, précise le ministère. 660 hospitalisations ont également été signalées, parmi lesquelles on dénombre 324 personnes admises en soins intensifs. La pandémie a fait depuis février 2020 723.640 contaminations dans le pays, dont 9.102 décès et 661.554 rémissions.

Côté vaccination, 43,6 % de la population éligible, âgée donc de plus de 12 ans, a été immunisée, depuis février dernier, avec une première dose de vaccin anti-Covid et 35,7 % a déjà reçu deux doses de vaccin pour avoir l'immunité la plus complète avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. 15,1 % des personnes à risque ont pour leur part reçu une 3e dose de vaccin depuis le début de la campagne de rappel en octobre dernier.

Mercredi, le ministre de la Santé Firas Abiad a affirmé que le variant Omicron du coronavirus, qui se transmet plus rapidement que ses prédécesseurs, était désormais dans une phase de "propagation" au Liban. S’il a indiqué qu’aucun confinement n’était jusqu’à présent à l’ordre du jour, le ministre a néanmoins appelé les citoyens à la prudence pour limiter les risques de contagion, alors qu'un couvre-feu est en vigueur jusqu'au 9 janvier pour les personnes non vaccinées. De son côté, le ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a averti que l’application des mesures de prévention serait désormais contrôlée de manière "beaucoup plus stricte".

Afin de limiter la propagation du coronavirus dans les stations de ski, le ministère du Tourisme a de son côté rappelé jeudi la nécessité de "prendre des mesures de prévention". L'an dernier, le ministère avait décidé de fermer temporairement des stations qui avaient connu une forte affluence en pleine propagation du Covid-19 dans le pays.