1.941 nouvelles contaminations au Liban, 13 décès

En dépit d'une légère accélération de la campagne de vaccination contre le coronavirus au Liban, les professionnels de santé restent inquiets quant à la capacité du pays en crise à faire face à la hausse des contaminations et des hospitalisations ces derniers jours. Selon le dernier bilan des autorités publié mercredi, 1.941 nouveaux cas et 13 décès ont été enregistrés en 24 heures. Parmi les cas toujours actifs, on dénombre 596 patients hospitalisés, dont 270 en soins intensifs. Le taux de positivité par rapport au nombre de tests de dépistage effectués s'élève pour sa part à 11,1%, un chiffre critique.

Apparue en février 2020 au Liban, la pandémie a déjà causé 694.256 contaminations, 8.886 décès et 644.080 rémissions.

Mercredi, le ministre de la Santé Firas Abiad a indiqué que la situation épidémiologique au Liban est "très sensible", et que "l'augmentation des infections se poursuit". Il a également rappelé que les hôpitaux ont une capacité limité à recevoir de nouveaux cas.  Mardi, le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, avait affirmé que près de 80% des lits d'hôpitaux dédiés au traitement du Covid étaient occupés, un chiffre qu'il a qualifié d'"inquiétant". 

Côté vaccination, la campagne entamée en février dernier au Liban commence à s'accélérer, 40,7 % de la population éligible (de plus de 12 ans) ayant reçu une première dose de vaccin et 34,5 % les deux doses requises pour avoir l'immunité la plus complète avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. L'administration d'une 3e dose de vaccin a également débuté en octobre dernier afin de stimuler l'immunité des personnes à risque.

Les efforts se poursuivent pour renforcer l'immunité collective à l'approche des fêtes de fin d'année et au vu de la propagation du nouveau variant Omicron dans le monde. Le ministre de la Santé a indiqué qu'actuellement, huit cas d'Omicron ont été confirmés au Liban, et 16 autre suspectés.

Sur le plan des contrôles sanitaires aux frontières, le directeur général de l'aviation civile à l'Aéroport international de Beyrouth, Fadi Hassan, a annoncé mercredi qu'à partir d'aujourd'hui, les nouvelles mesures restrictives décidées le 6 décembre entreront en vigueur. Il a ainsi appelé tous les passagers arrivant à Beyrouth à remplir le formulaire en ligne avant leur départ. Concernant les frais de 30 dollars à payer en ligne sur la plateforme, également avant le départ, pour couvrir les frais du test PCR à l'arrivée à l'AIB, M. Hassan a souligné que cette mesure entrera en vigueur à partir du 10 janvier 2022.