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Le CCG appelle le Liban à "empêcher le Hezbollah terroriste de mener ses activités terroristes"


Le CCG appelle le Liban à

Le secrétaire général du Conseil de coopération des pays du Golfe, Nayef al-Hajraf, lors du sommet du CCG à Riyad, le 14 décembre 2021. AFP PHOTO / SAUDI ROYAL PALACE / BANDAR AL-JALOUD

Le Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG) a appelé mardi soir le Liban à "effectuer des réformes" et à "empêcher le Hezbollah terroriste de mener ses activités terroristes", affirme un communiqué diffusé par l'agence de presse saoudienne SPA à l'issue d'un sommet à Riyad des monarchies arabes du Golfe.

"Le CCG a demandé au Liban de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer des réformes globales et lutter contre la corruption", rapporte le communiqué. Le CCG demande aussi au Liban "d'étendre son contrôle et sa souveraineté sur toutes ses institutions et d'empêcher le Hezbollah terroriste de pratiquer ses activités terroristes et de soutenir des organisations terroristes et des milices qui portent atteinte à la sécurité et la stabilité dans les pays arabes". Le CCG a également souligné "l'importance de renforcer le rôle de l'armée libanaise et la nécessité de limiter les armes aux institutions légitimes de l’État". Il a aussi insisté "sur le contrôle des frontières et la prise de mesures pour stopper le trafic de drogue à travers les exportations libanaises vers l'Arabie saoudite et les pays du CCG".

Le Liban tente de résorber la crise avec les monarchies du Golfe, après la démission du ministre de l’Information Georges Cordahi. Les propos de M. Cordahi critiquant le rôle de Riyad dans la guerre au Yémen avaient poussé l’Arabie saoudite à rappeler son ambassadeur au Liban.

Le Premier ministre libanais Nagib Mikati espérait, après le voyage du président français Emmanuel Macron en Arabie début décembre, un déblocage avec les pays du Golfe. Lors de sa visite à Djeddah, en Arabie saoudite, le président français avait annoncé à l’issue d’une rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane une initiative en faveur du Liban, comprenant la création d’un "mécanisme de soutien humanitaire franco-saoudien" qui serait financé par Riyad et d’autres pays du Golfe, en plus d’un engagement sur la restauration des relations entre Beyrouth et Riyad. Le rétablissement des relations est toutefois lié à certaines conditions, notamment "la nécessité de limiter la possession d’armes aux institutions légales de l’État", selon le communiqué conjoint franco-saoudien, dans une allusion au Hezbollah.

Mais lundi, une crise avec Bahreïn a embarrassé le gouvernement libanais. En effet, hier, le Premier ministre libanais a ordonné l’ouverture d’une enquête sur la tenue, la semaine dernière à Beyrouth, d’une conférence de presse du principal groupe d’opposition bahreïni qui a vivement irrité Manama.

Toujours dans son communiqué, le CCG s'est dit "solidaire avec le peuple libanais frère et a appelé les parties libanaises à assumer la responsabilité d'assurer la sécurité, la stabilité et le développement. Le CCG a toutefois exprimé ses regrets face à la poursuite de déclarations offensantes envers les pays du Golfe et leurs peuples, qui contredisent la profondeur des relations historiques fraternelles avec le Liban". "Le CCG a dénoncé la tenue d'une conférence de presse à Beyrouth, d'un groupe terroriste avec le soutien du Hezbollah", a ajouté le communiqué qui estime qu'il s'agit d'une "violation de la souveraineté et de l'indépendance des pays et une ingérence dans leurs affaires intérieures". 

Le Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG) a appelé mardi soir le Liban à "effectuer des réformes" et à "empêcher le Hezbollah terroriste de mener ses activités terroristes", affirme un communiqué diffusé par l'agence de presse saoudienne SPA à l'issue d'un sommet à Riyad des monarchies arabes du Golfe."Le CCG a demandé au Liban de prendre toutes les mesures nécessaires pour...