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Les évêques maronites se félicitent du "début du règlement" de la crise avec les pays du Golfe

Les évêques maronites se félicitent du

Les évêques maronites réunis à Bkerké, le 9 décembre 2021. Photo ANI

Les évêques maronites du Liban se sont dits jeudi "réconfortés" par "le début du règlement" de la dernière crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe, grâce "à la coopération entre le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane", samedi dernier à Djeddah. Cette rencontre s'était produite au lendemain de la démission du ministre de l'Information, Georges Cordahi, dont des propos controversés sur la guerre du Yémen, étaient à l'origine de la brouille.

A l'issue de leur réunion mensuelle à Bkerké sous la houlette du patriarche maronite, Béchara Raï, les prélats se sont déclarés "réconfortés par le début de la solution de la crise (diplomatique) avec l'Arabie, grâce à la coopération entre le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane". Ils ont ensuite "espéré la reprise prochaine du travail des institutions étatiques et du Conseil des ministres" qui ne s'est pas réuni depuis le 12 octobre en raison d'une crise politique interne.

Au lendemain de la démission de M. Cordahi, le dossier libanais figurait au menu de l'entretien entre le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, à Djeddah, en Arabie Saoudite. Les deux hommes avaient alors eu un bref entretien téléphonique avec M. Mikati, perçu comme un premier pas sur la voie d'un rétablissement des relations entre les deux pays. Sauf que le réchauffement de ces relations passe par "la nécessité de limiter la possession d’armes aux institutions légales de l’État", pouvait-on lire dans le communiqué conjoint franco-saoudien, qui vise clairement le Hezbollah, protégé de l'Iran et bête noire de Riyad. Jusqu'à présent, l'entretien MBS-Macron n'a entraîné aucun développement significatif sur la scène libanaise. Hier, lors d’une tournée dans le Golfe, MBS a évoqué le dossier libanais avec ses interlocuteurs, notamment l’importance de lancer des réformes et de limiter la mainmise du Hezbollah sur les décisions de l’État. Les prélats ont, en outre, espéré que les contacts menés, dans ce cadre, par le Vatican, puissent aboutir.

Concernant les législatives prévues en 2022, les évêques ont mis en garde contre "les tentatives de certains politiques d'entraver la tenue du scrutin, qui est un droit fondamental des citoyens et un besoin essentiel pour assurer l'alternance au pouvoir, sur la base des critères du mérite et de l’honnêteté".

Ces mises en garde des évêques sonnent comme une pique en direction du Courant patriotique libre de Gebran Bassil, qui a présenté, le 17 novembre dernier, un recours en invalidation des amendements apportés à la loi électorale. Ces modifications portent notamment sur l'avancement de la date du scrutin de mai à mars 2022, et sur le vote des émigrés désormais autorisés à voter pour les 128 députés de la métropole et non pas uniquement pour six députés qui formeraient une circonscription dédiée aux Libanais de la diaspora, comme le souhaitent M. Bassil et son camp.

Certains craignent que ce recours ne retarde la tenue des élections.

Les évêques maronites du Liban se sont dits jeudi "réconfortés" par "le début du règlement" de la dernière crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe, grâce "à la coopération entre le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane", samedi dernier à Djeddah. Cette rencontre s'était produite au lendemain de la démission du...