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Dernières Infos - Crise au Liban

Aoun : Appels en cours pour une reprise des réunions du gouvernement


Aoun : Appels en cours pour une reprise des réunions du gouvernement

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, s'entretenant avec la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wronecka, au palais présidentiel de Baabda, le 8 décembre 2021. Photo tirée du compte Twitter de la présidence @LBpresidency

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a assuré mercredi que "des appels sont en cours afin d'éliminer les entraves à la reprise des réunions du Conseil des ministres", la dernière remontant au 12 octobre, en raison de conflits politiques.

Lors d'une réunion avec la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wronecka, le président Aoun a assuré que "des appels sont en cours afin d'éliminer les entraves à la reprise des réunions du gouvernement", affirmant à nouveau que "les parties politiques ne doivent pas interférer dans le travail du pouvoir judiciaire, notamment dans l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth". M. Aoun a dans ce contexte rappelé la nécessité de "respecter le principe de séparation des pouvoirs dicté par la Constitution". 

Les ministres du tandem Amal-Hezbollah boycottent le gouvernement jusqu'à ce que ce le juge Tarek Bitar, en charge de l'instruction sur le drame du 4 août 2020, soit dessaisi. Ces deux formations l'accusent en effet d'être "partial" et de "politiser l'enquête" et estiment qu'il est incompétent pour juger les responsables politiques poursuivis. Les responsables politiques poursuivis par le juge réclament la mise en place d'une Haute cour chargée de juger les présidents et les ministres. 

Malgré les propos se voulant optimistes de la part de certains responsables, le gouvernement Mikati n'est toujours pas parvenu à sortir de l'impasse et aucune réunion n'est vraisemblablement prévue avant la fin de l'année.

S'exprimant au sujet des élections législatives de 2022, le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé que "des préparatifs sont en cours afin d'organiser le scrutin au printemps prochain", selon un communiqué publié par le bureau de presse de la présidence. "Il n'y a pas lieu de s'inquiéter ou de prendre en considération les rumeurs qui circulent sur certains médias", a -t-il ajouté, assurant "faire face à toute tentative d'ingérence dans les élections de la part de parties extérieures qui vise à influencer les choix des électeurs".  

Le Courant patriotique libre, dirigé par le gendre du président Aoun, Gebran Bassil, a présenté le 17 novembre dernier un recours en invalidation devant le Conseil constitutionnel contre les amendements apportés à la loi électorale pour la tenue du scrutin le 27 mars et le vote des émigrés pour 128 sièges, faisant craindre un report des élections, perçues par nombre de Libanais comme un premier tremplin vers le changement auquel ils aspirent. 

Michel Aoun a par ailleurs assuré que le Liban "s'engage à appliquer les décisions internationales, notamment la résolution 1701 du Conseil de sécurité" de l'ONU qui a instauré un cessez-le-feu après la guerre de juillet 2006 entre le Liban et Israël. Il a également salué la visite prévue ce mois à Beyrouth du secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres.

Mme Wronecka a pour sa part informé le président des discussions effectuées lors de la réunion périodique du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la résolution 1701. Les deux responsables ont également discuté de la situation politique, économique et sociale dans le pays en plein effondrement.

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a assuré mercredi que "des appels sont en cours afin d'éliminer les entraves à la reprise des réunions du Conseil des ministres", la dernière remontant au 12 octobre, en raison de conflits politiques.Lors d'une réunion avec la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wronecka, le président Aoun a assuré que "des appels sont en...