
Le chef des FL à Meerab, le 29 novembre dernier. Mohammad Azakir/Reuters
Dans un entretien au journal koweïtien al-Jarida publié hier, le chef des Forces libanaises Samir Geagea s’est appesanti sur les prochaines législatives, estimant qu’elles « constitueront un tournant qui mènera à un changement, si tant est que les Libanais feront le bon choix ». Dans ce cadre, le leader chrétien a révélé que « les FL concluront des alliances avec des personnalités indépendantes ainsi qu’avec le Parti socialiste progressiste (du leader druze Walid Joumblatt) dans la Montagne ». « Pour ce qui est de l’alliance avec le courant du Futur, a-t-il poursuivi, ses contours restent imprécis tant que ce parti n’a pas clarifié la réalité de sa participation aux élections. Toutefois, si (l’ancien Premier ministre et chef du parti Saad) Hariri décide de rentrer au Liban, toute alliance avec lui devrait être précédée d’un dialogue politique très profond, portant sur la définition des axes et des ententes stratégiques. Nous ne pouvons plus nous contenter d’une alliance superficielle, parce que la situation au Liban a beaucoup changé. »
Commentant la démission du ministre de l’Information Georges Cordahi, dont des déclarations avaient provoqué une crise diplomatique entre Beyrouth et plusieurs monarchies du Golfe, le chef des FL a estimé qu’elle « porte un grand coup au Hezbollah, mais ne résoudra pas » cette crise. « Cette démission permet plutôt d’entamer un dialogue franc et direct pour amener du changement dans les politiques libanaises », a-t-il souligné. « La crise avec les pays du Golfe va bien au-delà de M. Cordahi, elle est liée au Hezbollah, sa politique, ses interventions sur de nombreux terrains arabes et son contrôle de l’État libanais », a-t-il ajouté.
Pour Samir Geagea, résoudre les tensions avec les pays du Golfe « nécessite un grand changement » dans la politique du parti chiite, notamment en rendant les armes et en changeant de « politique étrangère ». Le chef des FL accuse le Hezbollah et le « projet iranien » d’avoir provoqué « les crises successives et l’effondrement » du Liban.
Il a dans ce cadre souligné qu’un « mouvement d’opposition chiite » pourrait prendre de l’ampleur dans le pays, en amont des futures législatives du printemps 2022, « si les pays du Golfe poursuivent leurs mesures d’escalade » vis-à-vis du Liban.
Dans un entretien au journal koweïtien al-Jarida publié hier, le chef des Forces libanaises Samir Geagea s’est appesanti sur les prochaines législatives, estimant qu’elles « constitueront un tournant qui mènera à un changement, si tant est que les Libanais feront le bon choix ». Dans ce cadre, le leader chrétien a révélé que « les FL concluront des alliances avec...
commentaires (6)
Mr Geagea est dans un autre monde ,il rêve le Hezbollah ( parti du diable ) ne rendra jamais ses armes
Eleni Caridopoulou
17 h 53, le 06 décembre 2021