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Monde - France

Les Républicains désignent leur candidat à l’élection présidentielle

Les adhérents doivent choisir entre Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Éric Ciotti et Philippe Juvin.

Les Républicains désignent leur candidat à l’élection présidentielle

Les candidats républicains lors d’un débat télévisé le 30 novembre 2021. Julien de Rosa/AFP

Les militants du principal parti de la droite française, Les Républicains (LR), ont commencé à voter mercredi pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle, avec l’espoir d’enclencher une dynamique permettant à leur champion de se hisser au second tour.

Le parti, héritier du mouvement gaulliste de l’après-guerre qui a été pendant près de 60 ans la principale formation de gouvernement, ne s’est pas encore remis de son élimination du second tour de l’élection présidentielle de 2017, une première sous la Ve République.

À un peu plus de quatre mois du premier tour, les sondages lui prédisent une nouvelle déconvenue, plaçant son candidat, quel qu’il soit, derrière les deux finalistes de 2017, le président sortant Emmanuel Macron et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen, et même le controversé polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, tout juste entré en lice.

Avec seulement quelque 140 000 votants, dont environ 40 % de nouveaux adhérents, cette primaire, dont le résultat sera connu samedi après-midi, s’annonce très ouverte, aucun favori ne se dégageant parmi les cinq prétendants.

Il s’agit de l’ex-négociateur européen du Brexit Michel Barnier, des présidents de la région Hauts-de-France (Nord), Xavier Bertrand et de la région parisienne Valérie Pécresse, du député des Alpes-Maritimes (Sud) Éric Ciotti et de l’outsider, Philippe Juvin, chef des urgences d’un grand hôpital parisien.

Quatre heures après l’ouverture du premier tour de ce scrutin électronique, la participation atteignait 25,4 % vers midi, selon le parti. Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Michel Barnier ont diffusé sur les réseaux sociaux des photos d’eux en train de voter, rappelant aux adhérents qu’ils avaient jusqu’à jeudi à 14h00 pour faire leur choix. Le second tour est prévu de vendredi à samedi à 14h00. La plupart des fédérations disposent d’un point de vote physique en soutien.

Opposition de styles

La compétition interne, dominée par les thèmes privilégiés de l’extrême droite comme l’immigration, l’autorité ou la sécurité, et rythmée par quatre débats télévisés, s’est révélée moins acrimonieuse qu’il y a cinq ans.

La campagne de l’ancien Premier ministre François Fillon, donné favori par les sondages après la primaire qu’il avait largement remportée, avait été minée par sa mise en examen pour des emplois « fictifs ou surévalués » confiés à son épouse, aux frais du contribuable. Condamné en juin dernier à deux ans de prison ferme, il a fait appel.

Les cinq candidats à l’investiture, qui ont proclamé leur unité, se sont davantage distingués sur le style que sur le fond de leurs propositions.

Xavier Bertrand, crédité dans les sondages pour la présidentielle d’un léger avantage par rapport à Valérie Pécresse et Michel Barnier, s’est ainsi posé en opposant le plus mordant face à Emmanuel Macron.

Valérie Pécresse s’est, elle, affirmée par le sérieux de son programme, Michel Barnier a joué sur sa stature internationale et Éric Ciotti a développé une ligne très droitière, affichant ses affinités avec l’extrême droite.

Avant la fin de la campagne officielle, mardi soir, les candidats ont pu exposer leurs programmes lors d’un ultime débat et tenté de disqualifier la candidature d’Éric Zemmour, annoncée le jour même, comme pour parasiter leur propre campagne.

« Il n’a pas la stature pour rassembler les Français », a lancé Xavier Bertrand, tandis que Michel Barnier énumérait les qualités indispensables à un homme d’État qui font selon lui défaut au polémiste d’extrême droite : « Du sérieux, de la dignité, du respect. »

Valérie Pécresse a dénoncé un « homme de provocations ». Si Éric Ciotti l’a crédité de « constats que partagent beaucoup de Français », il a déploré un manque d’espoir dans le discours d’Éric Zemmour.

Lors de ce dernier débat, Michel Barnier a prôné une « grande politique familiale », Xavier Bertrand une aide au logement pour les soignants en zone tendue, Valérie Pécresse le recrutement de 25 000 soignants et Philippe Juvin l’obligation de passer un an dans les déserts médicaux.

Les prétendants sont désormais astreints au silence jusqu’à l’annonce des résultats du premier tour. Ils devront de nouveau se mettre en retrait jeudi soir, jusqu’à l’annonce du nom du vainqueur samedi.

Source : AFP

Les militants du principal parti de la droite française, Les Républicains (LR), ont commencé à voter mercredi pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle, avec l’espoir d’enclencher une dynamique permettant à leur champion de se hisser au second tour.Le parti, héritier du mouvement gaulliste de l’après-guerre qui a été pendant près de 60 ans la...

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