Des agents des FSI à la retraite dénoncent la détérioration de leurs conditions de vie

Des agents à la retraite des Forces de sécurité intérieure (FSI) ont dénoncé, vendredi, la détérioration de leurs conditions de vie et réclamé des facilités de l'Etat, dans un pays qui poursuit, de plus en plus rapidement, son effondrement socio-économique et financier. 

Lors d'une conférence de presse au Club de la presse à Beyrouth, les retraités ont fait part des problèmes auxquels ils font face, notamment en ce qui concerne les soins de santé et les médicaments, alors que les subventions sur les médicaments des maladies chroniques ont été partiellement levées la semaine dernière, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Les retraités ont réclamé des facilités de l'Etat pour pouvoir s'approvisionner en carburants, dont les prix continuent d'augmenter, et ont appelé le directeur général des FSI, le général Imad Osmane, à "assurer leurs droits légaux", et les dirigeants politiques à "payer les salaires des forces qui assurent leur protection". Les policiers à la retraite ont également déploré que des restrictions bancaires soient imposées illégalement sur leurs fonds en banque. 

Des agents à la retraite des FSI manifestent régulièrement, notamment devant le domicile du ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, à Tripoli (Liban-Nord), pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de vie et de leur pouvoir d'achat. Jeudi, la monnaie nationale a battu un nouveau record de dévaluation, s’échangeant à 25.000 livres pour un dollar, et à 25.700 LL vendredi après-midi.