Le porte-parole du Fonds monétaire international, Gerry Rice, a déclaré lors d’un point de presse que les « discussions préparatoires techniques » entre le Liban et les experts de l’organisation avaient « commencé ».
Une référence à la reprise effective du dialogue confirmée déjà en octobre dernier par le directeur exécutif du FMI, Mahmoud Mohieddine, et celui en charge de la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, l’ancien ministre libanais Jihad Azour. « Je peux vous dire que le FMI a reçu une lettre de la part du Premier ministre Nagib Mikati exprimant l’intérêt des autorités pour un programme de financement » de réformes destinées à lutter contre le marasme économique, a également précisé Gerry Rice. Contacté, le ministre des Finances n’a pas fourni plus de précisions. Gerry Rice a aussi rappelé que la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva a rencontré Nagib Mikati la semaine dernière et avait souligné que le Fonds était prêt à « redoubler d’efforts » pour le Liban.
En crise depuis plus de deux ans et en défaut de paiement partiel sur sa dette, le Liban a approché le FMI en 2020 afin de négocier le déblocage d’une assistance financière conditionnée à la mise en œuvre de réformes. Démarrées en mai 2020, les discussions sont restées au stade préliminaire, avant d’être interrompues en juillet suite à des divergences entre le gouvernement et le secteur bancaire sur la façon de comptabiliser les pertes et de les assumer. Elles ont ensuite été relancées par le gouvernement de Nagib Mikati, formé le 10 septembre dernier.
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